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Topic Ayrton SENNA
fab-220T le dim 6 fév 2005 à 23:21
Ah, je voulais ouvrir un topic mais je vois qu'il y en à déja un ;)

Voici donc une vidéo de celui qui était pour moi le meilleuir pilote de F1...

A monaco
http://martinxa.free.fr/Videos/lapqualif.avi

Et ici en Belgique ( 1992 ) lorsqu'il sort de sa voiture pour secourir un autre pilote, est ce que Shumi ferrait ça ? Je pense que c'est la difference entre les deux pilotes, un roule pour le sport et l'autre pour la gloire. :etourdi:
http://martinxa.free.fr/Videos/Senna-Belgium1992.mpeg
ali_du_maroc le dim 6 fév 2005 à 23:36
il ny aucun mal a rouler pour la gloire ....et senna roulait pour la gloire ....c meme le moteur des champions et surtout de la legende ayrton senna

lbad le dim 6 fév 2005 à 23:37
fab-220T> Je pense que Schumi est tres humain, beaucoup plus qu'on ne le croit et il est loin d'être insensible -voir apres les attentats du WTC de 2001 comme il etait touché refusant presque de courir ..., voir le montant des dons qu'il avait fait dans son ancien village en Suisse pour les installations de la ville etc. Tout cela ne me semle pas calculé ...

Cependant la reaction de Senna etait tres belle et la securité etait un serieux probleme pour lui qui parait-il voulait raccrocher son casque entre autre pour cette raison :etourdi: :etourdi:
fab-220T le dim 6 fév 2005 à 23:40
ali_du_maroc, Schumi et Senna n'ont/n'avait pas la même conception de la compétition, perso je les aime tout les deux mais faut rester honnête.
ali_du_maroc le dim 6 fév 2005 à 23:47
fab 220 T /a 1000 % d accord avec toi
senna est un pur competiteur ....
schumi ne l'est pas c une evidence
des gars comme villeneuve ont une conception plus proche à mon avis


c sur senna est le plus grand pilote ........senna ne calcule pas ....c un obsedé de la premiere place ...une deuxieme place ne peut le satisfaire ....peut importe les points au championnat ou les risques .....senna se devait d etre le plus rapide ...en qualig en course
il etait impliqué à 200 % ce qui fait de lui un pursang de la f1.....sans compromis ...c le premier pilote que j ai vu et il est mon referntiel dans le sport en géneral (de maniere inconsciente) ;)
Striker le dim 6 fév 2005 à 23:49
Schumacher aurait fait des dons à sa commune de residence en Suisse, un village dont les finances sont blindées de chez blindés ? :oh: :

Encore une belle legende urbaine :D
lbad le dim 6 fév 2005 à 23:53
Non pas celui dans lequel il est maintenant dans le coin des milliardaires mais le petit village de Vuflen le chateau (pardon pour l'orthographe). D'ailleurs quand il a quitté le village la mairie aurait bien voulu le garder pour les soussous mais aussi pour le prestige du village ... Il a offert la piscine municipale entre autre (ou a participé tout au moins a son financement dans une grande partie ) ...
Striker le dim 6 fév 2005 à 23:56
Oui enfin Vufflens-le-Chateau c'est plus un village résidentiel peuplé de cols blancs au revenu elevé qu'un favelas :D
fab-220T le dim 6 fév 2005 à 23:58
Il a aussi participé pour le drame en Asie !!!!!!!!!
Certain qu'il a du coeur, faut pas nier ça les gars...

Par contre, en compétition il est chien !
Depuis qu'il gagne facilement, ca va mieux mais quand il était sous pression (comme quand Daemon Hill roulait par exemple) , il fermait volontier les portes et cela de manière un peu trop HOT au goût de certains...
jazzy le lun 7 fév 2005 à 17:48
Shumi a du coeur mais senna donnait du coeur a tous ceux qui le suivaient.
Encore aujourd'hui sa fondation réunit des dizaines de millions de dollars, par la seule force de son nom, pour la jeunesse brésilienne.
jazzy le lun 7 fév 2005 à 18:00
fab> superbe ta video, :good: :love: , on a besoin de ton vote ici ;)
http://www.autotitre.com/forum/Le-plus-grand-pilote-F1-_39780p1.htm#v149
Dernière édition le 07/02/2005 à 18:03 par jazzy, édité 1 fois
fab-220T le lun 7 fév 2005 à 18:43
Merci jazzy ! ;)

Si j'en vois d'autres, je les ajoutes :good:

Pour le sondage, j'ai voté et donné mon point de vue.
jazzy le lun 7 fév 2005 à 18:46
;) :good: lu et approuvé :)
Paulista le lun 7 fév 2005 à 19:10
voilà la psychologie d'un pilote de course comme Senna, un mot qui résume tout :
concentration.


Transcription d'un entretien qui a eu lieu en 1990 entre Ayrton Senna et le légendaire journaliste Denis Jenkinson en présence du rédacteur en chef d'Autocourse.

JENKINSON : Parlons des instincts, des qualités de base sans lesquelles un pilote ne sera jamais bon. Ces choses sont innées. Je crois que ce qui compte le plus, c'est la vue. A partir de là, je pense que le cerveau doit se servir de ce qu'il a pu voir et le transmettre aux autres facultés. S'il parvient à transmettre 100% de ce qu'il a vu, on a ce qu'il faut pour devenir un champion en Formule 1. Au cas où il manquerait un petit quelque chose quelque part, mais que par ailleurs tout est OK, on a un bon pilote de Grand Prix. Après la vue, le plus important, c'est le système nerveux - toujours les choses innées - que votre cerveau contrôle. Si tout cela fonctionne bien, vous prendrez les bonnes décisions. Ensuite arrive le sens de l'anticipation. C'est à dire la capacité qu'à votre cerveau de penser avant que vous ayez vu. Il s'agit d'un réflexe, pas d'une chose que l'on peut acquérir en s'entraînant. Puis vient le jugement, qui est quelque chose d'assez physique. En cinquième position enfin figure la réponse. J'ai ainsi divisé l'être humain entre ces cinq facteurs. Et comme je l'ai dit, si l'un d'entre eux est un peu faible…

SENNA : …on peut compenser cette faiblesse par un surcroît de force dans un autre secteur pour parvenir à un résultat final similaire. Bon. Mais c'est de la théorie, évidemment. Et je pense que si vous poursuiviez ainsi longtemps, vous risqueriez de trouver que votre analyse de départ n'est plus correcte à l'arrivée… Je crois pour une part que certaines choses n'ont pas la même valeur que d'autres. Mais je prends votre classement, la vue en premier… La capacité à ressentir, à travers la vue, la vitesse d'approche d'un objectif… Vous visualisez l'objectif, le point de corde, vous connaissez son emplacement. Vous connaissez votre voiture, les conditions de piste, etc. C'est à vous d'être capable d'évaluer, au moyen de votre vue, à distance, la vitesse d'approche sur l'objectif. Prenons un objectif qu'il faut approcher à 250 km/h, disons. OK ? Ce qu'il faut, c'est atteindre cette vitesse à l'endroit adéquat. Il ne faut pas ralentir un peu avant, un peu plus tôt… Là, c'est votre capacité à mesurer une distance en la voyant…

JENKINSON : Il y a plein de gens qui ont une bonne vue, mais rien dans le crâne. Je parle des gens en général. Il ne sert à rien d'avoir de bons yeux, mais pas de cerveau !

SENNA : D'accord, mais supposons que vous avez tout ce qu'il faut. Voilà comment je fonctionne pour un objectif à 300 mètres, c'est-à-dire très lointain, sans point de repère. Il faut estimer votre approche, la réduction de votre vitesse de telle sorte qu'elle corresponde exactement à la vitesse critique que vous devez atteindre sur l'objectif. C'est un processus purement visuel. A partir du moment où vous avez identifié l'objectif, c'est le jugement qui prend le relais, à travers vos mains, vos pieds, votre corps... Tout devient alors automatique, puisque c'est en fonction de l'exactitude de votre approche visuelle que vous allez réagir jusqu'à ce que vous atteigniez l'objectif. Ce qui décide de tout, qui fait que tout le reste fonctionne correctement, dans le bon ordre, au plus haut niveau, c'est le jugement. Il arrive souvent, si vous n'êtes pas complètement à ce que vous faites, que votre potentiel, le potentiel de vision, soit sensiblement réduit. Il s'agit d'une chose qui est souvent liée à votre équilibre psychologique. Quand celui-ci est parfait, la sensibilité de votre vue est beaucoup plus grande, beaucoup plus précise. Elle rend les choses beaucoup plus naturelles et faciles. Et cela vous réclame beaucoup moins d'énergie. Toute la séquence s'articule aisément, sans effort. Du coup le problème suivant sera plus facile à traiter, puisque vous vous sentirez moins stressé. Aussi votre jugement sera-t-il plus sûr et plus facile à la fois. Nous sommes au cœur du problème. Il faut arriver à ce que tout se déroule de façon naturelle, équilibrée, de façon à économiser, virage après virage, votre dépense d'énergie. Ainsi serez-vous en mesure de mieux faire, de façon plus régulière et pendant plus longtemps. Il s'agit de créer une dynamique. Et si on la perd, on peut arriver à la retrouver, mais au prix d'un effort considérable. Parfois, au cours d'une course, on peut souffler un petit peu, parce que votre adversaire lève un peu le pied, ou parce que ses pneus sont fatigués. On en profite pour se détendre un petit peu, pour ralentir un instant la cadence, avant de la reprendre, de retrouver la bonne dynamique. Même si cet instant de détente est bref, disons un tour de circuit qui représente un sprint de deux minutes, au plus, il faut être très attentif lorsqu'on décide de reprendre le bon rythme. Car on risque de le faire trop brusquement, de devenir un peu trop brutal, et là, ça ne va plus. C'est, le désastre...

JENKINSON : Vous voulez trop en faire…

SENNA : Exactement. Il faut se reconcentrer, puisqu'il s'agit de retrouver toutes vos sensations au maximum, mais en même temps, il faut garder tout son sang froid. Ensuite, on optimise tous les facteurs sensibles jusqu'à atteindre le niveau le plus élevé... Le sens de l'anticipation... Le sens du jugement... Tout ce dont on n'a même pas idée avant de l'éprouver. Alors cela devient entièrement une question de perception. L'anticipation devient instinctive, procède de l'instinct, dans le bon sens du terme.

JENKINSON : Faisant suite aux observations de Fangio, il est intéressant de savoir qu'un jour, Gilles Villeneuve a demandé à un de mes confrères de ne pas venir lui parler sur la grille parce que, lui dit-il, il était alors toujours occupé à préparer son cerveau à toutes les éventualités qui pourraient se produire au départ.

AUTOCOURSE (à Senna) : Vous parlez d'un effort considérable, tant au plan émotionnel que psychologique, qui vous laisse presque vidé avant la course : quelles mesures prenez-vous, disons à partir du jeudi, pour vous y préparer, pour réduire la tension, pour calmer votre esprit... en dehors d'éviter les journalistes, évidemment !

SENNA : C'est l'une des choses importantes, assurément. Mais pour répondre avec franchise, je dois reconnaître que je suis toujours à la limite. Quelquefois même au-delà de la limite, psychologiquement parlant. C'est une chose difficile à contrôler. Le moyen est vraiment très difficile à trouver. Tout ce que je peux faire, c'est de minimiser les choses jusqu'au moment où la course devient si proche qu'elles ne m'atteignent plus. Au moment où le drapeau à damier est agité - boum ! - l'esprit tombe. Vous le mainteniez, le mainteniez, le mainteniez jusqu'au drapeau à damier. Et il tombe par terre ! A Francorchamps cette année (1990), où nous avons tous dû endurer le stress de trois départs, quand j'ai vu le drapeau rouge pour la deuxième fois, j'ai dû me forcer pour ne pas obéir à l'envie d'abandonner la voiture et de quitter le circuit. La tension peut monter jusque-là.

JENKINSON : Beaucoup de journalistes ne s'en rendent pas compte. Je vous ai observé après les courses : la dernière chose que vous désirez est de vous rendre au studio de télévision et de répondre à des questions en quatre langues ! Je ne crois pas que beaucoup de journalistes comprennent qu'il ne s'agit pas seulement d'évacuer le stress de la course, mais celui qui s'est instauré depuis jeudi...

SENNA : L'objectif est uniquement le drapeau à damier. Tout est pré-établi en vue de produire le maximum jusqu'au drapeau à damier. Dès qu'il est tombé, c'est fini.

AUTOCOURSE : Lorsque vous analysez vos courses durant les jours qui suivent, vous est-il arrivé de vous dire que vous auriez pu vous y consacrer encore plus ?

SENNA : Quelquefois, quand vous avez commis une erreur, vous vous dites que vous auriez pu vous y prendre autrement. Du jeudi au dimanche, vous vous fixez l'objectif à atteindre, et il faut gravir tellement de marches, écarter tellement d'obstacles... Tout cela vous épuise, il n'y a plus que des problèmes. Il faut faire le maximum tout le temps. Que vous fassiez bien ou mal il faut donner le meilleur de vous-même tout le temps ? Il n'y a pas moyen de faire autrement.

JENKINSON : Vous ne pensez quand même pas sans arrêt à vous donner à cent pour cent...

SENNA : Non, non... Il y a des moments d'accalmie et il faut en profiter pour se dire "calme-toi, prends du recul, pense positivement, fais juste ton boulot. Parfois, on subit des pressions d'origines différentes qui se conjuguent pour vous accabler, pour vous écraser. Si fort que vous soyez, quand vous vous retrouvez tout seul et coincé, vous avez tendance à vous apitoyer sur votre sort. Il faut alors retrouver des ressources quelque part...

JENKINSON : Est-ce quand vous en arrivez là que vous commencez à penser en portugais ?

SENNA : Oui, c'est vrai... On peut arriver à un point où on commence à se sentir un peu vulnérable. Trop vulnérable, disons. Aussi, pour fermer cette porte, il faut revenir à l'essentiel.

JENKINSON : Cela peut-il mener à piloter imprudement comme à Monaco 1988 ?

SENNA : Tout cela devient un peu théorique. Piloter imprudemment est le mauvais terme, pas le bon. Tout ce que je crois, c'est que ce jour-là à Monaco, j'ai réussi à expérimenter une chose que je n'avais jamais faite auparavant, à un niveau que je n'avais encore jamais atteint, et que je suis parvenu à mon maximum. Ce jour-là, je n'ai pas pu me dire : "J'aurais pu faire un petit peu mieux ici ou là. " J'ai atteint mon maximum, je n'aurais rien pu faire de plus. Et je n'ai plus jamais ressenti cette impression depuis. Monte-Carlo 1988...Les qualifications... Ce qui s'est passé, c'est que nous roulions avec des pneus de course, pas des pneus de qualification. Ce qui fait que nous pouvions aligner autant de tours que nous voulions. C'était la voiture à moteur turbo, bien sûr. J'ai pris la piste, j'ai bouclé un bon tour, puis un autre. J'avais la pôle. Mais j'ai continué : au tour suivant, j'ai augmenté mon avantage, puis encore, et encore, et encore... J'en suis arrivé à tourner plus de deux secondes plus vite que les autres, y compris mon coéquipier qui conduisait pourtant la même voiture que moi, équipée du même moteur, tout. On pouvait être directement comparé et j'avais tourné plus de deux secondes plus vite que lui. Ce n'était pas parce qu'il avait roulé lentement. Mais parce que j'avais conduit trop vite...

JENKINSON : Vous ne conduisiez pas trop vite, mais vous aviez tout bon...

SENNA : Non, j'avais conduit trop vite. Je m'y étais pris de telle manière que c'était comme si ma voiture avait été montée sur des rails, vous comprenez ? Il ne restait pour ainsi dire plus de marge ni de ce côté (il tend un doigt vers la gauche) ni de l'autre (il désigne la droite)...

JENKINSON : Mais elle était suffisante…

SENNA : Oui, mais à Monaco, suffisant n'est parfois pas assez, vu le fait que je pilotais une voiture allégée, préparée pour faire un chrono, pas une course. A un moment, j'ai eu l'impression que le circuit n'était plus vraiment un circuit seulement un tunnel de glissières. Je me suis alors d'un seul coup rendu compte que j'avais dépassé la limite que je considérais comme... raisonnable. Je n'avais plus de marge. Plus du tout. Quand j'ai éprouvé ce sentiment, aussitôt, j'ai ralenti. Je n'y étais pas obligé, tout allait bien. Mais j'ai ralenti, instantanément. Ensuite, je me suis dit que j'avais atteint un niveau inconnu. Je n'ai pas vraiment compris comment j'y étais parvenu, et je n'ai d'ailleurs toujours pas compris tout le phénomène. Seulement une petite partie, qui est encore loin de satisfaire mon besoin de comprendre ce qui se passe quand on entre dans ce domaine. Aussi, j'ai levé le pied, et je suis rentré doucement aux stands. Je me suis dit : " Aujourd'hui, c'est spécial. N'y retourne plus. Tu es vulnérable... Tu t'es placé dans une situation où tu as presque laissé l'initiative à ton subconscient. " Cette constatation m'a mis mal à l'aise.

JENKINSON : On ne peut pas se fier à son subconscient...

SENNA : Exactement. C'est pourquoi je me suis arrêté. Je n'ai parlé de ça que plusieurs mois plus tard.

AUTOCOURSE : Avez-vous depuis éprouvé à nouveau le même sentiment ?

SENNA : Pas avec une telle intensité. A un niveau moindre.

JENKINSON : Peut-être sentez-vous le phénomène arriver, maintenant que vous l'avez identifié..

SENNA : Oui, et il ne faut plus que je retourne dans ce domaine subconscient. Je connais quelques-unes des raisons qui m'ont poussé à franchir cette limite. C'est la volonté de faire encore plus, encore mieux, qui m'a poussé à aller encore plus loin. Le désir d'aller plus loin était tellement fort... C'est ma nature, de vouloir toujours pousser plus loin...

JENKINSON : Ce jour-là, vous vous êtes surpassé, et vous y avez sérieusement réfléchi...

SENNA : Pendant que je tournais, je me rendais compte que ce que je faisais n'était pas vraiment normal... Mais c'était une sensation merveilleuse parce que j'avais éprouvé quelque chose que je n'avais jamais ressenti auparavant et que j'avais réussi à faire ce que j'aime le plus : aller loin, plus loin, encore plus loin...

JENKINSON : Vous avez réussi l'impossible…

SENNA : Non, rien n'est impossible. Puisque je l'ai fait une fois, cela signifie que je peux le refaire…

JENKINSON : Mais vous n'avez plus recommencé.

SENNA : Non, en effet, plus à ce niveau, mais à un niveau au-dessous. L'expérience me conduit à approcher de façon plus prudente certaines situations.

JENKINSON : C'est un produit de l'expérience ?

SENNA : C'est la conséquence d'avoir connu des moments difficiles, et aussi d'avoir éprouvé cette sensation ce jour-là. Quand vous avez ressenti cela, même si vous n'avez pas compris, et si vous avez assez de mémoire pour vous en rappeler, c'est là. Marqué dans votre conscience et votre subconscient. Quelque part et je ne comprends pas très bien comment cela marche, cela devient la limite.

JENKINSON : Vous savez maintenant où cette marque se situe…

SENNA : Bien sûr. Mais auparavant, il m'était arrivé de me trouver dans ce genre de situation où je poussais et je poussais toujours pour aller plus loin... Et parfois, ça ne s'est pas bien terminé. Mais cette fois, ça a marché tout le temps. Et j'ai arrêté avant que ça ne tourne mal.

AUTOCOURSE : Si vous apercevez une voiture à 300 mètres devant vous, par exemple en dévalant vers l'Eau Rouge, à Francorchamps, dans un tour de qualification, et s'il s'agit d'une voiture qui roule moins vite que tous, est-ce que vous prenez le virage de manière automatique, parce que votre concentration s'est reportée sur cette voiture ?

SENNA : Non. Si vous faites ça, rien à faire, vous ne ferez pas un temps. C'est au moment même où vous voyez cette voiture que vous décidez instantanément si vous allez devoir en tenir compte ou pas. Cette décision ne doit pas affecter votre conduite à l'endroit statique. Là, vous l'avez déjà oubliée. Complètement oubliée. C'est comme si cette voiture n'était pas là. Vous devez faire comme si vous étiez seul. Aussi, vous devez alors être rentré dans votre propre monde, et ne laisser aucun facteur extérieur vous en distraire. Il s'agit donc d'une réaction instantanée. Jugement et réaction. Vous éliminez cette voiture de votre univers. Si vous sentez vraiment qu'elle ne vous gênera pas au moment où vous atteindrez le point crucial écartez- là de votre vue, de votre esprit, et allez-y. Quand vous la rejoignez, cela n'a plus d'importance, de toutes façons, car elle ne se trouve pas au point critique. Et si elle s'y trouve, si vous vous rendez clairement compte qu'elle va s'y trouver, alors, c'est l'anticipation qui entre en jeu.

JENKINSON : Parce que votre cerveau a enregistré l'information que trois virages plus loin, vous allez la rattraper au mauvais moment ?

SENNA : Oui, mais il y a une grande différence entre la qualification et la course. Là, je pensais à la qualification, et quand vous vous trouvez dans une situation où vous estimez juste possible de passer sans avoir à affecter votre équilibre c'est un problème de détermination. La question est de savoir si vous êtes déterminé à fond, ou bien à 90%. En course, c'est tout à fait différent. Il faut aussi réagir instantanément. Dès que vous la voyez, vous savez de quelle voiture il s'agit, qui la pilote, et instinctivement, vous devinez leur comportement. Vous estimez la vitesse à laquelle vous allez la rejoindre, ou combien de temps il va vous falloir pour établir où vous allez la passer. A ce stade, ou bien vous poussez un peu plus pour la rattraper avant le point critique ou elle va vous faire perdre une seconde ou deux, ou bien ce n'est pas la peine, et il suffit de la poursuivre à la même allure, voire de ralentir un peu jusqu'à l'endroit adéquat pour passer sans difficulté. Mais c'est très relatif, car la voiture et le pilote de l'autre voiture, ainsi que l'état de la vôtre entre dans l'équation.

JENKINSON : Ce qui nous ramène à la vision. Après le Grand Prix de Belgique 1988, vous m'aviez expliqué que vous pouviez identifier la voiture et le pilote qui la conduisait presque avant de les voir, et que vous saviez exactement où vous alliez les dépasser. Vous avez fait ainsi pendant toute la course et vous étiez épuisé à force d'avoir tout le temps usé de cette faculté pour décider de l'endroit où vous alliez les rattraper.

SENNA : Physiquement, vous savez, vous pouvez être le type le mieux entraîné du monde... C'est important, évidemment. Mais la tension, le stress, la réflexion pendant un week-end de course atteignent parfois un niveau tel que le dimanche venu, si vous n'avez pas été prudent, votre potentiel est entamé. Votre jugement, votre performance en course, quand il faut réunir tous les éléments et réagir vite, de façon adéquate, peuvent être affectés. Il faut constamment se surveiller, contrôler son équilibre. Cet équilibre est fondamental au moment d'effectuer le bon choix.

JENKINSON : Après les essais de Francorchamps cette année, vous avez reconnu que n'avez pas pris l'Eau Rouge à fond, mais que vous saviez que vous auriez pu le faire. Qu'est-ce qui vous a décidé à renoncer à le faire ?

SENNA : Mon instinct de conservation !

JENKINSON : C'est très important. Mais est-ce que c'était basé sur ce que votre voiture vous communiquait ?

SENNA : Oui, c'est vrai. Mais c'est la vitesse surtout. Vous savez qu'à un moment donné, dans ce virage, ça va devenir très difficile...

JENKINSON : Les sensations que votre voiture vous communique, comment les ressentez-vous ? A travers le volant ? L'équilibre du châssis ?

SENNA : Oui. Mais le virage arrive tellement vite… Tellement vite. De l'entrée au milieu, c'est là que tout va se décider. Avant de parvenir à l'entrée, l'anticipation est aussi liée à la raison pour laquelle vous allez essayer de passer à fond ou non. Ca peut vous faire gagner, ou vous faire perdre. Les conséquences du risque de réussir, et l'évaluation du temps que cette réussite puisse vous faire gagner. Tout ce processus implique que vous y pensiez depuis le tour précédent, depuis le matin, depuis la veille, et même chaque fois que vous êtes venu... Je m'étais fixé comme objectif un nombre de tours moteur donné que je voulais pouvoir lire après le saut, et je l'ai atteint. Je m'étais dit que si je pouvais y arriver, je serais dans la bonne plage pour le moteur, et qu'à partir de là, il allait bien monter en régime...

JENKINSON : Vous vous étiez concerté avec les motoristes ?

SENNA : Eh bien, pas à cette course-là, parce que je connaissais déjà très bien le moteur. Connaissant ses caractéristiques, les rapports de boîte, sachant à quel régime je sortais la veille, le matin, etc. Je me suis dit ça va, si j'atteins ce régime, ça ira. Si je peux gagner encore quelques tours, tant mieux. Mais il suffira pour prendre un bon élan vers le sommet. Là encore, la définition de l'objectif était liée à l'instinct, elle s'est opérée avant de savoir comment ça allait se passer. Et c'est amusant, après le saut, j'y étais. Pile. Avec plus de tours que je pensais nécessaire, mais tout juste le régime que je visais. Il se trouve que j'avais un peu plus d'aileron que Gerhard, aussi n'aurais-je pas dû atteindre une aussi grande vitesse que lui au sommet de la côte. Or, j'étais plus rapide que lui. C'est parce que la vitesse à cet endroit-là (Les Combes) est déterminée par votre régime moteur après le saut. En principe, vu nos réglages d'ailerons, il aurait dû atteindre le sommet 3 km/h plus vite que moi. En fait, il était 1 km/h moins vite. Et j'ai pu mettre à profit mon appui supplémentaire dans d'autres secteurs du circuit où il m'avantageait.

JENKINSON : Vous passez beaucoup de temps à étudier les listes de chronométrages ?

SENNA : Elles sont très utiles. Depuis que ce système est en place, il vous aide non seulement à comprendre vos propres problèmes, mais aussi ceux de certains autres. Il confirme ce que vous ressentez, oui, mais souvent, il vous démontre aussi que votre sensation n'est pas fiable. Alors, vous étudiez les listes d'encore plus près, vous comprenez votre erreur, et vous réagissez en conséquences. Je pense que ce système aide certains pilotes plus que d'autres. Si vous savez bien analyser les choses, d'un certain point de vue, il vaudrait mieux pour vous qu'il n'existe pas. Vous comprenez ? Les informations aident davantage de pilotes à comprendre ce qui leur arrive. S'ils en étaient privés…

JENKINSON : Vous voulez dire que cela vous avantagerait ?

SENNA : Exactement !

JENKINSON : Nous revoici à ce que nous disions à propos du cerveau derrière la vue…

C'était fascinant. J'avais l'impression d'écouter Clark ou Fangio il y a 25 ou 30 ans. Les qualités de base d'un pilote de Grand Prix n'ont pas changé, et la motivation est restée la même. Les instincts naturels et les facultés innées continuent à être la marque du vrai champion. Ils courent parce qu'ils sont nés avec cet incroyable esprit de compétition et, surtout, la volonté de vaincre.

Denis Jenkinson

jazzy le lun 7 fév 2005 à 19:39
<Parfois, au cours d'une course, on peut souffler un petit peu, parce que votre adversaire lève un peu le pied, ou parce que ses pneus sont fatigués. On en profite pour se détendre un petit peu, pour ralentir un instant la cadence, avant de la reprendre, de retrouver la bonne dynamique. Même si cet instant de détente est bref, disons un tour de circuit qui représente un sprint de deux minutes, au plus, il faut être très attentif lorsqu'on décide de reprendre le bon rythme. Car on risque de le faire trop brusquement, de devenir un peu trop brutal, et là, ça ne va plus. C'est, le désastre... >

ce qui arrive souvent à MS lorsqu'il n'est pas aussi imperial que d'habitude :D
fab-220T le lun 7 fév 2005 à 19:52
Paulista : Interressant, merci à toi !


Clair Jazzy,

En fait, il aurait juste fallu à MS qu'il ai des adversaires de taille comme Senna en à eu pour voir si il à le sang froid comme Senna l'avait...

Senna aurait roulé avec les mêmes adversaires que MS, je suis certain qu'il aurait eu le même palmares !

Mais, on ne peux pas en vouloir à MS pour ça ;)
Paulista le lun 7 fév 2005 à 21:16
terrible pour Prost cette phrase :

J'en suis arrivé à tourner plus de deux secondes plus vite que les autres, y compris mon coéquipier qui conduisait pourtant la même voiture que moi, équipée du même moteur, tout. On pouvait être directement comparé et j'avais tourné plus de deux secondes plus vite que lui. Ce n'était pas parce qu'il avait roulé lentement. Mais parce que j'avais conduit trop vite...
jazzy le mar 8 fév 2005 à 10:49
http://www.autotitre.com/forum/redir.php?r=1544140
jazzy le lun 14 mars 2005 à 15:34
Ayrton Senna .. et le reste de la troupe (Imola 1988)
jazzy le lun 14 mars 2005 à 15:39
Suzuka 1988

mouvement 1 - Senna est derrière Prost (et des attardés dans le champ)


mouvement 2 - Senna est devant Prost, il est champion du monde. les attardés admirent.
jazzy le lun 14 mars 2005 à 15:42
Spa 1988
duel des chefs au raidillon (senna gagne le GP)

Dernière édition le 14/03/2005 à 15:43 par jazzy, édité 1 fois
jazzy le lun 14 mars 2005 à 15:46
quand on pouvait encore s'amuser au hungaroring. (1988)
Prost une demi-seconde derrière senna, mais derrière.
qui a dit qu'ils n'avaient pas la même voiture ?? :etourdi: :etourdi:
jazzy le lun 14 mars 2005 à 15:48
ils n'ont pas le même moteur, haha la sinistre médisance
duel au paul ricard 1988 (senna gagne le gp)
Paulista le lun 14 mars 2005 à 15:59
Photos admirable Jazzy :good:
C'est dingue mais elles me semblent d'un autre temps...
Du temps qui passe comme quend je regarde les photos de Jim clark dans l'extroardinaire ouvrage qui lui est consacré :
Jim Clark
racing legend
by Eric Dymock


Rien ne nous le rendra,
Et ce temps qui continue a filer.
jazzy le lun 14 mars 2005 à 16:05
Photos admirable Jazzy
;) extraites du site http://www.ifrance.com/F1GT/ pour rendre à césar ce qui lui appartient.
jazzy le lun 14 mars 2005 à 16:23
ON NE PEUT PAS parler de Suzuka 1990 SANS parler de Suzuka 1989.

Pole de Senna. Prost a pris un très bon départ, en tête. Senna le colle et irrésistiblement trouve la faille au 47ème tour.
Mais Prost n'est pas près d'accepter une deuxième humiliation après Suzuka 1988.
Il accroche Senna. (photo). Senna le regarde et demande pourquoi et Alain baisse la tête.


Senna repartira pourtant mais vous connaissez la suite ... :arg: :arg:

paulista : ah la vintage F1 ! pour moi elle est morte depuis dix ans.
mathieu25 le lun 14 mars 2005 à 16:25
Y a quelqu'un qui a des vidéos de GP complets de l'époque ? (avant 1992)
ali_du_maroc le lun 14 mars 2005 à 16:53
l'interview de senna reflete bien l'homme que mes yeux de 12 ans admirait

les formule 1 modernes ne presentent plus le meme feeling ...les pilotes ne sentent plus leur bolides comme avant et des vrais champion se meleraient à la masse ...aujourd'hui la machine et les pneus prennent un peu le dessus..dommage pour nous
jazzy le mar 15 mars 2005 à 14:23
mathieu > il y a une jolie video du premier tour donington 93 sur le topic F1 ;)
ali_du_maroc le mar 15 mars 2005 à 16:04
topic f1 :47 pages :etourdi:
bonne chance mathieu
mathieu25 le mar 15 mars 2005 à 16:13
Je vois de quoi ça parle : Senna qui dépasse X pilotes dans le premier tour de circuit sous la pluie et s'installe en tête...

(Merci Jean Graton... Album Spécial Magic Ayrton Senna)
jazzy le mar 15 mars 2005 à 16:15
la video est en page 4 du topic F1
mathieu25 le mar 15 mars 2005 à 16:23
Jazzy > Je viens de chercher, j'allais le dire :D page 4. Y manque le son :ouin:

Je l'aurai vu au moins une fois en vidéo, (il me semble qu'il y a 2 coupures dans le film). Encore heureux d'avoir le jeu vidéo DTM Driver, pour connaître le circuit par coeur.

Bon à voir, Schumi qui le pousse à l'extérieur avant le premier virage, ouh mauvais joueur :D ; puis une Sauber (Wendlinger ?) à l'extérieur (!), Hill à l'extérieur (encore!), puis Prost (pousse-toi de là :D).

Magic Senna, au moins les courses étaient vraiment magiques !
jazzy le jeu 31 mars 2005 à 18:55

http://ayrtonforever.free.fr/Senna-Belgium1992.mpeg



des moments de détente
http://perso.wanadoo.fr/ayrton.forever/images2/jr574ias.gif
http://ayrton.forever.free.fr/gal3/casa.jpg
http://ayrtonforever.free.fr/p/5.jpg

et des moments de tension
http://ayrton.forever.free.fr/gal3/59_3.jpg
http://ayrtonforever.free.fr/SENNA2dfd.jpg
http://perso.wanadoo.fr/ayrton.forever/senna-interview.jpg
Dernière édition le 31/03/2005 à 19:09 par jazzy, édité 1 fois
jazzy le ven 1 avril 2005 à 15:40
senna enrhume alliot

tres drôle :D http://ayrton.forever.free.fr/video/88AlliotSenna.mpeg
Bohemian le mer 13 avril 2005 à 15:08
[url=http://www.jackals-forge.com/TMP/senna_nsx.avi ]http://www.jackals-forge.com/TMP/senna_nsx.avi [/url]

Un test de la NSX R sur le circuit de Suzuka, par le magicien, et en chaussure de ville s'il vous plait :cool: .

Attention, ce n'est pas le meme test que sur le double DVD "Ayrton Senna, l'homage officiel" :!: ;)
jazzy le mer 13 avril 2005 à 17:22
superbe :good:

sauf les chaussures à la prost :D


serait-ce takeo kiuchi à la fin ?? :etourdi:
Dernière édition le 13/04/2005 à 17:53 par jazzy, édité 1 fois
billiejean le dim 17 avril 2005 à 20:33
Je découvre ce site et je suis tombé sur ce topic.

Ayrton Senna restera le plus grand pilote de F1, la relève est loin d'être assurée (à part peut être Schumarer, bien sur).

J'ai trouvé ce site qui devrait plaire à celles et ceux qui apprécient A Senna :

http://www.magicsenna.net

Peut être que certains le connaisent déjà...
ypsi419 le lun 18 avril 2005 à 11:49
salut a tous, fans d Ayrton, je suis a la recherche d une video de qualification de Senna en Belgique c est une camera embarquee a bord de la Mc Laeren Honda il me semble. Si qqn peut m aider ca serait super sympa. merci
Bohemian le lun 18 avril 2005 à 11:54
Billiejean>> Tres connu ce site ;)

Ypsi419>> Perso, je ne l'ai pas mais si tu la trouve, ca serait sympa que tu mette les lien ici! Merci :good:
Bohemian le lun 18 avril 2005 à 11:54
Billiejean>> Tres connu ce site ;)

Ypsi419>> Perso, je ne l'ai pas mais si tu la trouve, ca serait sympa que tu mette le lien ici! Merci :good:
Paulista le jeu 28 avril 2005 à 21:19
Me rappeler que c'est l'année du Brazil celebré en France... dc comme lu sur canard de F1 n'hésiter pas a danser boire et manger brésiliens en 2005 ;)

Sinon A.Senna a l'affiche du Hall Of Fame de l'équipe ce mois ci :

http://www.lequipe.fr/Aussi/HALL_FAME.html

Sinon je vais essayer de retranscrire un chapitre d'un livre appelé "ce que nous dis la vitesse" (isbn et auteur a venir) et c'est dc un chapitre consacré qui lui est consacré qui permettra a bcp de découvrir certains aspects de sa personnalité,

Dc a bientôt sur ce topic et n'oubliez pas , vivez brésiliens cette année !
jazzy le ven 29 avril 2005 à 11:50
joli diaporama. :love: :love:
dommage qu'on se croit obligé de "flouter" les pubs de cigarettiers sur ces photos d'époque :etourdi:

je savais pas que Piquet a refusé de se rendre à ses obsèques. l'enc... :bad: :bad:
jazzy le jeu 19 mai 2005 à 17:39
Gloire au roi de Monaco où personne n'a jamais pu l'y défier

Ici il nous donne le mode d'emploi pour y gagner
Paulista le lun 30 mai 2005 à 12:43
Pour ceux que ça interessent :

http://www.editions-palmier.fr/Librairie/Tri-par-theme/Biographies/Bio-pilotes-pages/ayrton-senna.htm

De manière général librairie traitant de tout absolument tout sur le sport auto.
jazzy le lun 30 mai 2005 à 13:37
bien noté ;)


Dernière édition le 30/05/2005 à 13:49 par jazzy, édité 1 fois
Paulista le lun 30 mai 2005 à 13:55
Je viens de me procurer les 2 Paris Match de 1994 qui lui ont rendu hommage.
On n'y voit notamment un Franck Williams les yeux rouges de larmes devant le casque jaune surmontant le cercueil...très émouvant de voir ses photos retrospectivement,

On y voit également une image tiré d'un film un peu plus d'un mois avant le drame sur le circuit d'Imola ou l'on voit Senna en grande discussion avec le directeur du circuit. Il pointe le doigt(Senna) vers la courbe de Tamburello...Terrible
Il lui montrait l'existence d'un raccord de goudron sur le sol qui provoque une dénivellation de 3 a 4 cm, je vous laisse imagine ce que cela peut faire a 300 km/h avec une colonne de direction mal réparer.
jazzy le lun 30 mai 2005 à 14:01
il y a des GP qui valent plus que des titres de champion du monde


Départ
1 Prost
2 Hill
3 Schumacher
4 Senna

Arrivée
1 Senna (m tour en 1'18)
2 Hill à 1'23
3 Prost à 1 tour
tout le reste de la troupe entre 2 et 6 tours derrière Senna
Schumacher : sortie de piste et abandon :D

jazzy le lun 30 mai 2005 à 14:02
paulista > n'hesite pas pour les scans ;)
Paulista le lun 30 mai 2005 à 14:10
Promis des que je tombe sur un scanner,
Le premier porte le Numéro 2347 - dossier de 23 pages

..Le cerveau de Senna est mort, mais Ecclestone a sauvé son banco. Pour Bernie, la mort d'un pilote est une routine statistique. L'an dernier, lors d'une polémique avec A.prost , il a montré son visage : "Il y avait autrefois une sorte de selection naturelle des coureurs.On avait l'habitude d'en perdre un ou deux chaque année.Et si Prost ou Mansell avaient été tués, on les aurait oubliés après deux courses..."

proprement ahurissant,

A noter qu'il n'a pas été le bienvenue au Brésil pour l'enterrement.


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