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Ici c'est le forum des pro FERRARI
turbo1980 le lun 10 janv 2022 à 20:39
:D :bad:
ItalianDriver le dim 23 janv 2022 à 11:58
La nouvelle hypercar devrait être présentée en fin d’année (aux moins en privé aux clients).

V12 hybride (hybridation P2 type 296, entre moteur et boîte), toujours 2rms.

On devrait être aux alentours de 1:1 en rapport poids/puissance.
caraddict le ven 4 fév 2022 à 06:55
Des explications de Jay Leno sur l'absence de Ferrari dans sa collection

https://www.carscoops.com/2022/02/jay-leno-doesnt-own-a-single-ferrari-thinks-buying-experience-is-like-going-to-a-dominatrix/
ItalianDriver le ven 4 fév 2022 à 07:52
C’est ce qui fait Ferrari.

Même le Purosangue sera très limité… je crois qu’ils en ont prévu 5k au max et pas plus de 7/j (1500/an env). Il n’y a qu’une seule usine aussi.

Ferrari a bouclé une année 2021 record avec plus de 11k ventes et des marges toujours plus impressionnantes.
ItalianDriver le ven 4 fév 2022 à 07:55
2 modèles « seulement » cette année, la 296 GTS et le Purosangue.

L’hypercar arrivera en 2023.

Le Purosangue sera dispo en V6 Turbo hybrid et V12 (hybrid?).
Dernière édition le 04/02/2022 à 08:02 par ItalianDriver, édité 1 fois
caraddict le ven 4 fév 2022 à 07:59
Citation de ItalianDriver :
« 2 modèles « seulement » cette année, la 296 GTS et le Purosangue.

L’hypermarché arrivera en 2023.

Le Purosangue sera dispo en V6 Turbo hybrid et V12 (hybrid?). »


@ItalianDriver ah, enfin un hypermarché Ferrari, j'en rêvais :love:
ItalianDriver le ven 4 fév 2022 à 08:01
:oh: :D
bensoltane le ven 4 fév 2022 à 11:03
:D
turbo1980 le ven 4 fév 2022 à 20:49
:D
I'll-be-back le mer 9 fév 2022 à 19:17
Croisées place Vendôme à Paris.
Photos : I'll be back.
2022/02


==

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ItalianDriver le mer 9 fév 2022 à 19:21
Le brevet de la future remplaçante de la SF90, qui sera full BEV (en 25/26) est sorti. ;)
christophe_aut le mer 9 fév 2022 à 23:30
Je donne le lien de possesseurs de Ferrari qui ont fait un compte-rendu d'essai longue durée de leur belle, j'ai trouvé cela très intéressant, notamment concernant la mal aimée 612, le proprio a quand même eu de jolis caisses avant et fait plein d'éloge à sa Fef.

https://www.ferrarista.club/ferrari-articles/achat-et-revente_4/30-essais-de-ferrari-sur-le-long-terme-pour-vous-aider-%C3%A0-choisir-r618/ (?) (?)

J'espère que les modos acceptent les liens de fofo extérieur?
turbo1980 le mer 9 fév 2022 à 23:50
Interessant :good:
turbo1980 le jeu 10 fév 2022 à 00:10
Désolé j ai pas( encore ) lu celui de la 612 je me suis jete sur celui ci :love:

https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/ferrari-articles/achat-et-revente_4/essai-longue-durée-12-mois-et-10-000-km-en-ferrari-456-gt-r517/ (?)
christophe_aut le jeu 10 fév 2022 à 01:03
L'intérieur cartier et le set valises... :love:
caraddict le jeu 10 fév 2022 à 06:30
C'est un bon choix @turbo1980 :love:
turbo1980 le jeu 10 fév 2022 à 07:59
:cool:
Usualpierrot le jeu 10 fév 2022 à 15:20
Le mec en 456 me parait avoir la main un peu légère sur les frais d'entretien...
Dernière édition le 10/02/2022 à 15:20 par Usualpierrot, édité 1 fois
zorglub007 le jeu 10 fév 2022 à 16:05
oui ce ne sont pas les prix d'un concessionnaire Ferrari c'est sur :D
turbo1980 le jeu 10 fév 2022 à 19:23
:D
samolo le sam 12 fév 2022 à 16:27
turbo1980 le sam 12 fév 2022 à 16:38
:love:
Thierry123 le sam 12 fév 2022 à 16:49
:good:
I'll-be-back le sam 12 fév 2022 à 17:04
Citation de I'll-be-back :
« Ferrari 328 GTS, Paris, 2022/02

»
Bonbonmaster le dim 27 fév 2022 à 01:52
1988 Ferrari F90

turbo1980 le dim 27 fév 2022 à 09:43
Bio design à mort 😅
ItalianDriver le dim 27 fév 2022 à 09:44
Un petit air de Coupe FIAT.
Worldcars le lun 28 fév 2022 à 22:24
lbad le lun 28 fév 2022 à 22:45
Ca va ca peut se réparer :( :(
lesbellesauto le ven 4 mars 2022 à 15:45
Bonjour à tous ;)

Voici un peu de lecture trouvée sur le net :good:



Rossano Candrini, l’ami d’Enzo Ferrari
7 novembre 2020

https://www.classiccourses.fr/actualites/rossano-candrini-lami-denzo-ferrari/ (Rossano Candrini, l'ami d'Enzo Ferrari - Classic Courses)

Nous allons, sous forme de feuilleton, nous transporter dans un monde parallèle au notre, dans l’univers du premier cercle qui entourait le grand Enzo Ferrari.

Nous allons sentir les pneus surchauffés à Fiorano et visiter la salle de chronométrage, faire deux pas au bras du Commandatore, écouter discrètement ses conversations avec Agnelli , diner au Cavallino, avoir peur en Audi a côté de Tambay dans l’épingle de la Source, nous moquer de la Brenda Vernor en revenant du GP de Hongrie, prêter notre voiture à Gilles Villeneuve, acheter une 288 Gto, tutoyer Mauro Forghieri, bref, vivre aux côtés du Signore Rossano Candrini né et vivant à Modène, personnage haut en couleur dont je me suis amusé à traduire de l’italien les notes qu’il distille sur la toile à ses amis depuis quelques années.


Jean-Paul Orjebin, traducteur des souvenirs de Rossano Candrini

Negoce de pneus Candrini

Rossano Candrini a maintenant 73 ans, modenais pur-sang, il a aidé son père Mario puis repris le négoce de pneus familial, il a monté une belle affaire de ventes de voitures sportives d’occasion, il fut concessionnaire Bugatti et Lotus, tout cela dans et autour de cette bonne ville de Modène. Bon pédagogue, il apprenait à conduire son fils Gabriele de 13 ans sur une Testarossa dans les rues d’une zone … celle de Modène. Il a aujourd’hui cédé toute ses activités à ses descendants et ses associés. Il consacre son temps à sa famille, ses chiens, ses amis et à écrire ses souvenirs.

Il a rencontré Enzo Ferrari en 1963 lorsqu’il avait 16 ans et l’a fréquenté presque quotidiennement de 1968 jusqu’en juillet 1988.

Il a possédé presque tout ce que l’industrie automobile italienne de prestige a fabriqué mais a aimé par-dessus tout sa Porsche 3.3 Turbo Rouge. Il a vécu avec la Scuderia tous les Grand Prix possibles mais aujourd’hui il les regarde à la télé et il l’avoue avec de moins en moins de plaisir. Il a connu tous les pilotes Ferrari mais deux ont touché son cœur plus que les autres, Gilles Villeneuve et Patrick Tambay.

La bibliotheque Candrini

Les traductions de ses notes essaieront de rester fidèles à l’esprit et l’humour de Rossano, les passages en dialecte Modenese qu’utilisent les protagonistes lorsque l’Italien ne suffit plus à exprimer la fulgurance d’un moment, seront respectés au mieux qu’il m’est possible.

Je vous propose pour quelques épisodes de vivre en immersion sur la Terra dei Motori.

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Avoir ses entrées à Fiorano
8 novembre 2020

https://www.classiccourses.fr/actualites/rossano-candrini-2-avoir-ses-entrees-a-fiorano/ (Avoir ses entrées à Fiorano - Classic Courses)

Cette note intime, émouvante et nostalgique, explique en quelques lignes l’attachement indéfectible que Rossano Candrini portera à Enzo Ferrari, son mentor tout au long de sa vie. Elle permet de comprendre les notes qui suivront, certes parfois agiographiques mais toujours documentées et vécues au plus près qu’il est possible pour quelqu’un n’appartenant pas à la Scuderia.

Jean-Paul Orjebin, traducteur des souvenirs de Rossano Candrini

Enzo Ferrari passait chaque après-midi à Fiorano, et quand ses pilotes testaient les monoplaces, c’était les moments qu’il préférait.

Nous nous connaissons bien le directeur de la piste, le bon Giorgio Ferri, et moi mais malgré mes nombreuses visites faites au Commandatore à Fiorano, je ne me suis jamais habitué, à chaque fois que je pénétrais dans cet endroit magique, je ressentais le plaisir, l’excitation et toujours une certaine crainte, la même que la première fois.

J’espère ne pas commettre de blasphème en affirmant qu’à chacune de mes visites, ma perception était semblable à celle que l’on ressent quand on entre dans un sanctuaire,

Ce qui m’a toujours étonné et que je trouve très agréable, à l’exception des séances d’essais des F1, c’est le silence et le calme qui y règnent, les rares privilégiés qui fréquentaient Fiorano et qui y travaillaient à l’époque du Commandatore avaient nommé le lieu ′′ Ermitage de Ferrari « , c’était bien vu.

Au milieu des années 70, un matin, le regretté Dino Tagliazucchi, chauffeur-aide de camp du Commandatore, vient me voir au bureau et m’apporte une enveloppe jaune pâle avec un petit cavallino noir au dos et sur l’enveloppe, mon nom écrit à l’encre violette, celle classique de Ferrari.

Dino Tagliazucchi

C’était une surprise pour moi, j’ouvre l’enveloppe avec fébrilité. A ma connaissance aucun événement important dans le monde des voitures Ferrari ne devait avoir lieu à cette époque. C’était mon anniversaire, à quelques jours près, le 12 mars mais cela ne pouvait justifier ni expliquer cette lettre.

Quelques lignes à l’intérieur, toujours à l’encre violette, accompagnaient une carte d’entrée permanente sur la piste de Fiorano inaugurée quelques temps auparavant.

La surprise a très vite été dépassée par une joie et un bonheur sans mesure.

J’avais 27 ans, les voitures de course et même de routes étaient ma passion, mon passe-temps le plus apprécié et Enzo Ferrari avait pensé à moi, ce cadeau d’anniversaire inattendu m’a ému et rendu fier, ce n’est pas tout le monde qui a l’accès à Fiorano !!

J ‘ai beaucoup profité de ce ′′ laissez-passer ′′ et par conséquent de la fréquentation du Commandatore.



J ‘ ai toujours senti comme un privilège d’entrer dans ce ′′ sanctuaire ′′ et d’accumuler avec le temps tous ces souvenirs avec les pilotes, techniciens, mécaniciens, toutes ces voitures formidables, toujours rouges bien sûr.

Et encore plus pour moi, les souvenirs de ces multiples moments intimes passés avec cet homme formidable, le Commandatore, ses sourires, sa curiosité pour des choses qui me paraissaient parfois futiles, j’étais jeune, je compris plus tard qu’il était un homme extraordinairement curieux et que tout l’intéressait au plus haut point.

Sa conversation me séchait et m’étonnait à chacune de nos rencontres, et pourtant il ne parlait que rarement de course ou de pilotes. Je n’ai jamais été déçu par nos conversations, au contraire j’avais pour lui l’attention qu’un étudiant porte avec plaisir à son professeur lorsque celui-ci a le don de l’empathie, de l’enseignement et la facilité de transmettre sa sagesse. Il m’a beaucoup donné de son savoir, jusqu’à la fin.

Un mois avant de nous quitter, en juillet 1988, par une journée plombée d’une chaleur étourdissante, il m’a convoqué à Fiorano, il souhaitait me faire un dernier salut en personne, moment inoubliable.

Je pense que c’est un véritable privilège d’avoir connu et fréquenté cette personne.

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Choisir entre Modène et Hollywood
20 novembre 2020

https://www.classiccourses.fr/actualites/rossano-candrini-3-choisir-entre-modene-et-hollywood/ (Choisir entre Modène et Hollywood - Classic Courses)

Le moment ou tout aurait peut-être basculé pour Rossano Candrini si l’attachement viscéral à Modène n’avait pas été plus fort que Sunset Blvd .

Cette photo me renvoie dans le temps, il y a maintenant plus de 50 ans.

Il me semble incroyable que cela fasse un demi-siècle. C’était la première voiture neuve qu’achetait mon père. Avant celle-ci, toutes étaient d’occasion, sa théorie était qu’à les acheter d’occasion, quelqu’un d’autre faisait la perte initiale.

Probablement sans le dire à la maison, il voulait se payer un dernier plaisir, sentant que son voyage terrestre était proche de se terminer.

C’est vrai que Papa est mort en mars 1971 et de cette belle et nouvelle Ferrari 365 gt 2 + 2 Altaïr, il n’a pas eu le temps d’en profiter longtemps.

Pour moi, jeune homme de 20 ans, j’étais très excité à l’idée que mon père achetait cette voiture car je savais que je pourrais l’utiliser comme je l’entendais.

Je me souviens très bien que le Dr. Amerigo Manicardi, directeur des ventes, avait convaincu mon père de changer la couleur gris métallisé qu’il avait commandée pour un superbe vison métallisé en lui disant : « c’est une teinte nouvelle, le Commandatore l’aime beaucoup. »

Ainsi la voiture a été livrée de couleur vison métallisé avec un bel intérieur en cuir clair.

Ils m’ont accordé le droit de suivre la construction de la 365 à l’usine, ils n’ont pas eu à me le dire deux fois.

Je faisais presque partie de la maison à Maranello, je connaissais tout le monde, du concierge aux différents ouvriers, tout au long de la chaîne de montage. C ‘était une nouvelle génération de voitures pour la Maison Ferrari en particulier pour le confort de conduite.

Elle semblait presque ′′ elettrica ′′ par rapport aux Ferrari 250 précédentes qu’avait possédées mon père.

A-gauche-Amerigo-Manicardi

A propos du Signore Manicardi, il me revient le souvenir suivant. J’habitais à Modène via Trento Trieste, dans un immeuble dont l’entrée jouxtait celle des bureaux que Ferrari avait conservés à cette adresse. Un matin, sortant de chez moi, je tombe sur Amerigo Manicardi et Carlo Benzi, ils discutaient sur le trottoir devant le portail d’accès au siège de Ferrari. Carlo Benzi m’invite à entrer et ajoute que le Dr Manicardi allait nous suivre avec le client qu’il attendait. Cela faisait quelques petites minutes que j’étais installé dans son bureau lorsqu’il y pénétra avec un célèbre acteur américain qui devait rencontrer le Commandatore un peu plus tard dans la journée.

Le Dr. Manicardi comme d’habitude, une fois assis, a retiré ses chaussures et glissé confortablement ses pieds sur, ou plutôt dans le tapis très épais sous son bureau. C’était son originalité, Il aimait recevoir les clients sans chaussures, en fumant son éternelle pipe offerte par je ne sais quel Prince ou Emir, toujours bourrée d’un tabac blond et doux.

Après une brève conversation qui m’a été traduite par Manicardi, cet acteur attendait une réponse de moi … elle est arrivée en même temps que le rouge sur mon visage.

Il disait qu’il m’invitait, dans les studios en Amérique, car à ses dires j’avais l’air intéressant pour le cinéma, il m’aurait fait auditionner….

De la folie pour moi, j’étais marié depuis environ un an et nous venions d’avoir une petite fille de quelques mois, mon père malade, avec son entreprise à suivre, je ne connaissais rien à la langue anglaise, et en plus je n’avais jamais pris l’avion sauf un saut de puce à Palma de Majorque qui avait laissé une certaine inimitié entre moi et le vol.

J ‘ai répondu presque immédiatement à M. Dean Martin, qu’il m’était impossible d’accepter, je l’ai remercié, suivirent quelques poignées de main et sourires, et je suis parti à pied, juste à côté, là où j’avais mon activité à l’atelier et à la pompe à essence.

La route de mon destin pour aller en Amérique m’était apparue, l’espace d’un instant, mais mon amour pour ma Province, Modène et plein d’autres bonnes raisons me firent l’oublier.

A SUIVRE ;)

Dernière édition le 04/03/2022 à 15:48 par lesbellesauto, édité 2 fois
lbad le ven 4 mars 2022 à 16:25
J'attends la suite avec impatience ... :love: :love: :love:

Merci déjà pour ce récit partagé :good: @lesbellesauto
lesbellesauto le lun 7 mars 2022 à 22:44
Bonsoir à tous ;)

Quand Rossano Candrini se souvient des critiques émises par Gilles Villeneuve à propos de sa Porsche, il décide de commander une 288 GTO.

https://www.classiccourses.fr/actualites/rossano-candrini-4-ma-288-gto/ (Ma 288 GTO - Classic Courses)

Courant 1984, je reçois de la part du Commandatore le dossier de presse de la 288 GTO. Ferrari démarrait ainsi une belle série de Supercars produites en nombre limité.



Ma curiosité attisée, je me suis rendu très vite à Maranello pour approfondir le sujet.

Pininfarina en modifiant peu la ligne de la 328 avait dessiné un chef-d’œuvre.

Petite, bien assise, avec ses passages de roues élargis, quelques balafres pour évacuer la chaleur des turbos, équipée d’une mécanique totalement nouvelle inspirée de celle appliquée en F1 de l’ère Turbo.

Je dois dire qu’à cette époque, j’en étais à ma deuxième Porsche 3.3 et que j’étais familiarisé aux intercoolers.

Ma première Porsche, rouge, magnifique, était allée plusieurs fois en « stage » à l’usine Ferrari.

L’Ingénieur Rossi, responsable du département Recherche et Développement, m’avait assuré que tout ce qu’ils démonteraient, ils le remonteraient à la perfection après l’avoir étudié attentivement.

Dans un deuxième temps, elle passa à Fiorano entre les mains de Dario Benuzzi le responsable des essais. Cela se déroulait un week-end à huis clos. Ces essais furent qualifiés de « grand moment d’humilité » par l’Ingénieur Ghidella qui cherchait à améliorer le comportement des voitures arborant le Cavallino en étudiant en profondeur les Supercars des concurrents.

Ghidella, en plus d’être le n° 1 à la Ferrari, était un ingénieur mécanicien, passionné par le produit automobile.

Il a lui-même essayé toutes les voitures présentes. Je suppose qu’il n’y a plus jamais eu une telle possibilité de comparaison.

288GTO Dossier de presse

J’ai réalisé tout cela en me rendant chez lui, une dizaine d’années plus tard, il avait été remplacé par Cesare Romiti. J’ai trouvé un ′′ retraité de luxe ′′, certes frappé par des deuils familiaux et de graves problèmes de santé personnels, mais toujours passionné par les voitures.

En lui remémorant les essais de toutes ces supercars à Fiorano , ses yeux se mirent à briller, et il m’étonna en me rappelant, une décennie plus tard, sa critique concernant le retard de l’alimentation du turbo de ma 3.3 et son accusation lourde concernant la boîte de vitesses à seulement quatre rapports..

Cette fameuse Porsche rouge a même eu l’honneur d’un autre essayeur de prestige, Gilles Villeneuve lui-même. Un jour où je rendais visite au Commandatore à Fiorano, je me suis garé comme d’habitude sur le petit parking à l’intérieur de l’enceinte, Giorgio Ferri, le directeur de la piste, vient vers moi et me demande si j’accepterais de laisser faire quelques tours à Gilles qui s’ennuyait en attendant que la 126 CK arrive de l’atelier pour un essai.

Je n’ai pas hésité à lui dire oui, même si un peu d’anxiété m’a envahi en imaginant dans quel état j’allais la récupérer, d’autant qu’elle était toujours en rodage !!! Mais ce détail ne concernait absolument pas le Petit Canadien.

Lui aussi critiquera les freins et pas mal d’autres choses.



Mais le plus dur de tous fut le Commandatore. Il faut dire qu’il n’a jamais eu de sympathie pour les voitures allemandes et pour Porsche en particulier.

Il m’a simplement dit qu’elle était difficile à inscrire dans les courbes et que c’était « un camion »

Bientôt nous ferons une voiture beaucoup mieux que ta Porsche me dit-il en conclusion. C’était vrai !

Quelques mois plus tard, en janvier 1985, je suis allé à Maranello chercher le 288 GTO que j’avais commandée, j’allais avoir 38 ans, cela me paraissait naturel, aujourd’hui je peux plus facilement comprendre à quel point j’ai eu de la chance dans ma vie.

Je suis parti seul et de suite de Maranello pour aller à Rimini au prétexte de vouloir voir la mer en hiver, au volant de cette 288 GTO rouge, rude, virile mais fascinante.

Le lendemain, je me suis aperçu que le carnet d’utilisation et d’entretien était de simples photocopies, cette auto appartenait au premier lot de voitures livrées.

Curieusement J’ai trouvé, oubliées dans la boite à gant deux notes manuscrites d’observations et de comparaisons entre le moteur utilisé par la 288 GTO et le 8 cylindres analogue suralimenté qui équipait le groupe C Lancia.

Je n’ai jamais vérifié si ces notes étaient de la main de l’Ingénieur Materazzi, il faudra que je lui demande, à l’occasion.

Je l’ai vendue deux ans plus tard en faisant une belle plus-value, aussi je me suis senti obligé d’aller avouer ma faute au Commandatore.

Encore une fois en me gratifiant de son sourire d’enfant il me dit : « Condrini, tu as bien fait, je t’en vendrai une autre encore plus belle et qui va plus vite »

A SUIVRE ;)

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Vente RM Sotheby's février 2022 à Paris

Présentation dans un parking en sous-sol..................:ouin:



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:arg: :arg: :arg: »
Lbad le mar 8 mars 2022 à 12:29
:love: :love: :love: :love:
lesbellesauto le ven 11 mars 2022 à 07:08
Bonjour à tous ;)

Rossano assiste aux premiers tours de roues de la 126 CK, l’air est glacial à Fiorano ce 6 janvier 1980 , en revanche, l’ère turbo chauffe les esprits.



Source : https://www.classiccourses.fr/actualites/rossano-candrini-5-test-secret-a-fiorano-jour-depiphanie/ (Test secret à Fiorano jour d’Epiphanie - Classic Courses) :good: :good:

Nous sommes à la fin de l’année 1979, Dino Tagliazucchi, le chauffeur du Commandatore, vient me rendre visite à l’atelier au 117 de la via Emilia Est. Il m’apporte le précieux et traditionnel agenda annuel que Ferrari offre et dans lequel sont écrits les vœux du patron. Il en profite pour me remettre une très agréable invitation pour assister à un test ′′ top secret ′′ à Fiorano … il y a des gens comme ça.

Sur l’invitation une date : Le 6 janvier 1980. Ce jour-là dans les premières heures de l’après-midi, sur la piste à Fiorano, la nouvelle monoplace 126 CK effectuera ses premiers tours de roues. Pour cette occasion, le test sera confié au pilote canadien Gilles Villeneuve. L’Écurie, qui courra pour le Championnat de F1 avec la version T5 dotée du moteur 12 cylindres atmosphérique, décida simultanément de poursuivre le développement de la monoplace avec le moteur 1500 cc turbocompressé.

Dino Tagliazucchi me dit qu’aucune information de cet événement ne sera annoncée, que le 6 janvier est férié, c’est Befana (L’Epiphanie), cela garantit l’absence de la Presse et finit en me disant que si j’accepte cette invitation, le Commandatore qui sera présent pour ce test aura le plaisir de vous saluer.

Impossible pour moi de recevoir un plus beau cadeau que celui-là.

Enfin, le 6 janvier 1980 tant attendu arrive. Ma Porsche turbo rouge a franchi les portes de Fiorano peu après 13 h. Je l ‘ai garée comme d’habitude à l’intérieur de la piste dans un petit espace que je connais bien, destiné aux voitures des visiteurs. C’était un mois de janvier très froid comme souvent chez nous. Le soleil qui peinait à nous réchauffer offrait un peu de lumière mais semblait être avalé par notre visiteur habituel en hiver

′′ Nebia « , le brouillard.

Emmitouflé dans mon Loden vert, j’atteins les boxs. Seule personne présente, ce bon Giorgio Ferri, directeur de la piste et qui officie également en tant que secrétaire du Commandatore, ici dans l’enceinte de Fiorano.

« Oh,Candrini al vegna pur deinter » (1) « Oh Candrini allez viens à l’intérieur » , je m’exécute et nous attendons au chaud que les autres arrivent. Ce sera en premier le pilote canadien, puis Enzo Ferrari avec son fils Piero, puis très vite Forghieri, Tomaini et un petit détachement de mécaniciens fidèles.

Pour tromper l’attente de la voiture pas encore arrivée et se réchauffer, Gilles enveloppé dans son blouson entreprend de faire un peu de footing. Le souffle de Villeneuve se mêlait joliment au brouillard qui nous entourait. En janvier, la lumière du jour n’est pas forte et la monoplace, comme chaque premier rendez-vous avec une jeune femme se faisait attendre. Le temps de passer quelques coups de fil à l’usine et un camion porteur, avec la 126 CK dessus, arrive au box. Avec un peu d’excitation et d’agitation, elle est déchargée et préparée pour être mise en piste.



Nous allions enfin entendre son rugissement. Gilles s’était déjà installé dans le petit habitacle. Ceintures et mise en route du moteur avec démarreur extérieur. L’ingénieur Forghieri se penche dans la monoplace et fait les recommandations à Gilles : » pas plus de deux tours, n’oublies pas de t’arrêter car nous devons faire des contrôles, et quand tu t’arrêteras, laisses tourner le moteur un instant avant de couper, je veux vérifier quelque chose et je ne voudrais pas me tromper.

C ‘est fait. Nous entendons le ′′ bruit ′′ un peu décevant, par rapport au hurlement du 12 aspiré. Mais il se fait pardonner très vite, l’accélération, les coups sourds de la soupape wasgate à l’occasion des surrégimes, que Gilles n’a pas tardés à nous faire à plusieurs reprises nous rassurent sur sa musicalité brutale.

Comme il lui avait été dit, le Canadien, après deux tours rentre au box, laissant pendant un instant le moteur tourner au ralenti.

L’émotion était au maximum pour moi, mais je crois aussi pour les autres personnes présentes.

Le Commandatore pas loin de ses 82 ans avait son sourire réjouit que j’ai souvent comparé à celui d’un enfant lorsqu’il a un nouveau jouet.

Pendant ce temps, le brouillard était vraiment tombé et il restait peu de lumière pour continuer à tourner. Fiorano n’a pas d’éclairage sur la piste. Un mécano présente le panneau de retour au box à Gilles, mais c’est mal le connaitre, il continue à enfiler les tours.

On dirait qu’il est déjà en osmose avec ce nouveau petit moteur semblant manquer de noblesse et pourtant de près de 800 chevaux.

Les seules lumières que nous voyions étaient celles des rotors des turbines brûlantes couleur orange et les disques de freins brûlants. Enfin de retour, nous sentons cette odeur enivrante caractéristique que diffuse un moteur chaud à l’arrêt.

L’applaudissement spontané des quelques privilégiés présents réchauffa tout de suite l’atmosphère froide de la piste de Fiorano, l’ambiance était à l’euphorie générale.

Giorgio Ferri débouche un magnum de vin pétillant Ferrari mis de côté pour l’occasion.

Moi, ne faisant pas partie de la Maison Ferrari, je me tenais à l’écart, un peu embarrassé, mais immédiatement Ferrari me fait signe de m’approcher et on me donne un verre pour participer au toast. Ce sont des instants de bonheur inoubliables.

Le brouillard, l’obscurité et le froid avaient été vaincus par un bel esprit de camaraderie cet après-midi à Fiorano.

Nous avons assisté aux vagissements d’une nouvelle créature de Ferrari qui devait remporter deux grands prix l’année suivante, et dans mes lourds bagages de souvenirs, celui de ce formidable canadien hors classe.

*dialecte modenèse.

A SUIVRE ;)

Bonne journée à tous
JB007 le dim 20 mars 2022 à 19:24
On the road.
caraddict le lun 21 mars 2022 à 20:47



Brûleurs de gomme toujours ;)
turbo1980 le mar 22 mars 2022 à 12:51
La 355 :louche:

La Ff :louche:
Lbad le mar 22 mars 2022 à 14:39
C'est pas une F355 mais une 348 tb carrossée par Zagato et produite a 10 exemplaires ... Bon OK c'est moche ...

Thierry123 le mar 22 mars 2022 à 14:40
Oui :D :bad:
Bélial le mar 22 mars 2022 à 14:46
turbo1980 le mar 22 mars 2022 à 17:30
:oh:

ok c bien moche :D
lesbellesauto le mar 22 mars 2022 à 18:07
Bonjour à tous ;)

Voici le 6è épisode des aventures de Rossano Candrini

Une Ferrari 250 GTE pour un voyage Modène – Rome



https://www.classiccourses.fr/actualites/une-ferrari-250-gte-pour-un-voyage-modene-rome/ (Une Ferrari 250 GTE pour un voyage Modène - Rome - Classic Courses)

Bougies froides, pneus neufs, 8000 tours sur l’autoroute pour rencontrer les américains d’Akron et les faire rêver avec la Ferrari 250 gte.En mai 1965, la multinationale Goodyear inaugurait à Cisterna di Latina une usine de pneumatiques pour automobiles.

Mon père et moi, en tant que représentants du produit américain, étions invités à cette occasion. Pour nous accompagner, afin de faire plaisir à nos bons clients, nous avions réservé deux cars pour leur faire connaitre ce nouveau site de fabrication situé au sud de Rome, à 500 kms de chez nous.


L’Usine Goodyear-di-Cisterna (c) Rossano Candrini

Mon père, qui à cette époque roulait en Ferrari 250 gte 2 + 2, voyait d’un bon œil l’occasion de faire un » galop », seul aux commandes de ses 12 cylindres. Il voulait absolument éviter de m’entendre tout le long du chemin lui réclamer le volant, moi qui venais d’obtenir mon permis. Pour être certain de se trouver seul et tranquille dans son auto, il m’a demandé d’accompagner un important client de Sassuolo, le Signore Zeno Camellini, dans sa Mercedes.

Pour papa, l’occasion était bonne, trop bonne de rouler à fond : rappelons-nous que dans ces années bénites, il n’y avait pas de limitation de vitesse sur les autoroutes. La Ferrari venait d’être préparée par le fidèle mécanicien Ascanio Lucchi (1) qui avait mis des bougies ′′ froides ′′ pour l’été, et nous avions monté quatre tout nouveaux Cinturato Pirelli HS.

A peine le péage autoroutier de Bologne était – il passé, qu’il disparaissait du pare-brise de la Mercedes. Mon compagnon de voyage s’inquiétait sérieusement de ne pas trouver la route, une fois sorti de l’autoroute aux alentours de Rome. Je le rassurai aussitôt.

Mon père avait l’habitude de ne jamais garder d’argent sur lui. En effet, au péage de Rome, nous l’avons retrouvé, appuyé sur l’aile de sa 250 avec son éternelle Gitanes allumée aux lèvres.

Il nous a demandé si nous nous étions arrêtés pour le petit déjeuner car il était là depuis deux heures. Je pense qu’il bluffait à peine, la couleur blanche des quatre sorties d’échappement témoignait qu’il avait dû tenir les 8000 tours un bon moment.

Arrivés à l’usine Goodyear, les membres de la direction américaine venus des US, le Président, directeur général et les techniciens étaient tous autour la 250 gte.

Ce n’était pas si fréquent dans ces années-là de voir des Ferrari dans la rue. À tour de rôle, tous les Hommes d’Akron se sont mis au volant de la Ferrari.

Seul Mr. Marks étant donné son incroyable taille, bien plus de deux mètres, a eu du mal à entrer dans la 2 + 2.


Le staff Goodyear et Rossano à droite (c) Archives Rossano Candrini

C ‘était une belle excursion, au retour Mario mon père m’a pris avec lui sans jamais abandonner le volant cependant.

Avec cette Ferrari qu’il utilisait véritablement tous les jours il a parcouru 175 000 kms, sans aucune défaillance, juste changer les bougies, les pneus, les freins, il se vantait d’avoir fait ce kilométrage avec le même embrayage.

La voiture a été reprise par l’usine de Maranello et Papa a acheté la toute nouvelle et beaucoup plus confortable 365 gt 2 + 2.

Le directeur commercial alors Dr. Amerigo Manicardi a laissé exposée la 250 de mon père dans l’entrée principale de leur bureau de la Via Abetone inferiore pendant plus d’un mois, avec écrit au blanc d’Espagne sur le pare-brise le kilométrage parcouru.

Même le Commandatore en était très heureux, cela prouvait la qualité des voitures qu’il produisait.

Rossano Candrini

Traduit de l’italien par Jean-Paul Orjebin

Note : Ascanio Lucchi : copilote aux mille miglia 1933 sur Alfa 8C et en 1940 sur 6C de l’écurie Ferrari. Mécanicien de Tazio Nuvolari avant d’ouvrir son atelier via Jacopo Barozzi à Modène où ses oreilles et ses doigts étaient bien meilleurs pour régler les six doubles corps Weber que les instruments au mercure.

A SUIVRE ;)
ItalianDriver le jeu 24 mars 2022 à 18:50
296 GTS en Juin
Purosangue en Septembre (V12 atmo et V6 PHEV)

Roma M et Spider en 2023 (V6 PHEV).
Thierry123 le jeu 24 mars 2022 à 18:52
La Roma Spider c’est pour en terminer avec l’ère California/Portofino?
ItalianDriver le jeu 24 mars 2022 à 18:53
Oui, mais apparemment, la Portofino M a beaucoup de succes, et a repoussé la sortie de la Roma Spider d'un an.
Thierry123 le jeu 24 mars 2022 à 18:55
Tant qu’au final ils arrêtent les CC c’est le principal :good:
maranello le jeu 24 mars 2022 à 21:26
296 GTS :love:
caraddict le jeu 24 mars 2022 à 22:28
@Thierry123 les 812 et F8 sont aussi des CC ;)
Thierry123 le sam 26 mars 2022 à 18:50
https://carbuzz.com/news/spied-ferrari-testing-roma-with-a-v12-engine (SPIED: Ferrari Testing Roma With A V12 Engine | CarBuzz)

Un mulet Roma en V12? :love:

Certainement la relève de la 812 :louche: :good:
Dernière édition le 26/03/2022 à 18:51 par Thierry123, édité 1 fois
lesbellesauto le mar 29 mars 2022 à 17:46
Bonjour à tous ;)

Voici le 7è épisode des aventures de Rossano Candrini



Rossano nous montre ici une autre facette d’Enzo Ferrari à la fois autocrate et bienveillant, aujourd’hui c’est devenu un gros-mot : paternaliste.

Traduit de l’italien par Jean-Paul Orjebin

Source : https://www.classiccourses.fr/actualites/enzo-ferrari-un-padrone-bienveillant/ (Enzo Ferrari , un « Padrone » bienveillant. - Classic Courses)

1974, Agip remplace Shell dans les livraisons de carburants et de lubrifiants à la Casa Ferrari.

Un matin, le rag. Carlo Benzi, responsable financier de Ferrari Automobili et aussi du patrimoine personnel d’Enzo Ferrari, m’appelle et me demande si je peux passer chez lui, il doit me confier un dossier déposé par le Commandatore à mon intention.

Le jour même, bien sûr, je me suis rendu via Trente Trieste où il avait encore son bureau.

À ma grande surprise, je n’ai pas trouvé dans ce dossier d’informations concernant la production automobile du Cavallino, comme je m’y attendais mais des notes dans une chemise jaune sur laquelle je reconnus le logo AGIP : le fameux et célèbre Cane a sei zampe (1).

Benzi m’explique qu’entre autres avantages, à la suite du nouvel accord signé entre Agip Petroli, et Ferrari, il y avait la gestion d’une toute nouvelle station-service située sur l’autoroute Bologne-Mare (Bologne-Rimini).

Il s’agissait de la station du Sillaro, qui existe toujours entre Bologne et Imola. Benzi compléta l’explication en me disant : Nous, ne gérons pas ce type d’activité et le Commandatore a pensé à vous et m’a dit : » Donnez-la à Candrini, qu’il s’en occupe, il aura le contrat pour 10 ans comme nous l’avons signé ».

Cela prouvait encore une fois la bienveillance que Ferrari avait mon égard, j’étais très touché. J’ai pris une semaine pour réfléchir à cette proposition, je me suis rendu un jour et une nuit sur place, la station et ses services étant ouverts 24 heures, 7 jours sur 7.

C’était une belle opportunité, on était en plein boom du marché automobile en Italie, la motorisation des familles italiennes était en pleine expansion et les pointes de circulation chaque week-end vers la mer étaient considérables. Il y avait aussi l’optimisme et la confiance des entrepreneurs italiens certains de la croissance économique de leur pays.

Mais…je n’avais que 27 ans, la gestion de cette énorme station des deux côtés de l’autoroute aurait été trop lourde pour moi, mon père nous avait quittés trois ans auparavant et depuis nous avions ouvert trois magasins de vente et d’assistance pneumatiques.

Marié, avec deux enfants encore jeunes, j’ai refusé cette excellente proposition.

J ‘ai rapporté le dossier au Rag. Benzi en lui demandant de remercier le Signore Ferrari mais que j’avais jugé l’opération trop risquée.

Un après-midi en allant saluer le Commandatore à Fiorano – qui venait d’être inauguré – j’ai eu l’opportunité de le remercier directement pour sa proposition, il m’a mis à l’aise en me disant que si je ne le sentais pas, ma décision avait été la meilleure, et en changeant rapidement de sujet, comme il savait le faire dans ces cas, il me dit : « Tu sais Candrini, quand chaque matin je me rends de Modène à Maranello, je passe par la via Vignolese, Là, il y a une vieille station-service avec deux rampes en béton pour le lavage des camions et une belle surface pour le stationnement. Celle-là, tu devrais l’acheter…….

Il avait raison, C’est ce qui s’est passé, mais c’est une autre histoire.

Rossano Candrini

Note :

Cane a sei zempe : emblème de la societé AGIP, Azienda Generale Italiana Petroli dont la baseline est Cane a sei zampe, fedele amico d’ell’uomo a quattro ruote (chien à six pattes, ami fidèle de l’homme à quatre roues) logo dessiné par Luigi Broggini en 1952


Carlo Benzi , l’expert comptable personnel de Ferrari (c) Archives Candrini


Enzo Ferrari – AGIP (c) Archives Candrini

A SUIVRE ;)

Dernière édition le 29/03/2022 à 17:50 par lesbellesauto, édité 1 fois
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