Citation de I'll-be-back :
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(photo Internet)

... Et la voici telle que je l'avais photographiée en juillet 2014 lors de ma visite du musée BMW à Munich, puis publiée ici même le 7 août 2014...
Plus de 2 ans déjà... Comme le temps passe vite...


(photos I'll be back, 2014/07)

Et voici ce qu'on peut écrire sur cette voiture, sans le lire sur Wikipédia...

" Incroyablement racée, presque latine, la 507 (1956-1959) marque une rupture dans le style de BMW. Célébrée comme l'une des plus belles sportives de son temps, elle déclenche un irrésistible coup de foudre. Mais son tarif prohibitif impose une sélection impitoyable, même auprès de ses plus vifs admirateurs.
A l'aube des années cinquante, le marché américain est particulièrement lucratif pour les constructeurs européens de modèles sportifs. Le succès outre-atlantique des Jaguar, Triumph et autre MG a fait la fortune d'un importateur visionnaire d'origine autrichienne : Max Hoffmann. Celui-ci presse les Allemands d'imiter leurs collègues britanniques. Il ne tarde pas à convaincre Mercedes et Porsche de lancer leurs deux modèles les plus prestigieux de leur histoire : la 300 SL et le Speedster 356. BMW est également intéressé, mais se fait tirer l'oreille pour produire un modèle véritablement adapté à la clientèle américaine. Il faut toute la persuasion d'Hoffmann avant que la marque finisse par renoncer à son conservatisme esthétique et confie le projet à un styliste extérieur : le comte Albrecht Goertz. Formé à l'école de Raymond Loewy, inventeur du design moderne, Goertz doit concevoir deux projets, établis sur la base mécanique de la 502, qui seront présentés au salon de Francfort de 1955. Si le coupé 503 reste des plus conventionnels, le roadster 507 rompt radicalement avec les formes pompeuses de la marque. Compacte, établie sur un chassis à empattement raccourci de 35 cm, la silhouette de la 507 exprime un subtil cocktail de fluidité et d'agressivité. Le profil très doux est ainsi souligné par des ailes au galbe prononcé qui épousent un capot plongeant, et par des portières joliment échancrées. Débarrassée du traditionnel double haricot, la face avant se termine en "gueule de squale", et les grilles latérales chromées rappellent des "ouies de requin". Unanimement saluée pour la beauté et l'équilibre de ses lignes, la 507 suscite tous les désirs. Mais son tarif élitiste refroidit bien des ardeurs. Pénalisée par une fabrication très coûteuse - les carrosseries en aluminium sont pratiquement assemblées à la main -, la belle voit ses coûts de production s'envoler. Aussi chère que la légendaire Mercedes 300 SL, mais nettement moins puissante et privée de toute gloire sportive, la 507 se vend mal et quitte la scène en décembre 1959, laissant un goût amer de rendez-vous manqué".

Caractéristiques techniques : V8 - 3168 cm3 - 150cv DIN à 5000 tr/mn - 2 carburateurs double corps - transmission aux roues arrière - boîte de vitesses à 4 rapports - 4 freins à tambours (disques avant en 1958) - Dimensions (L:l/h) : 4,38/1,65/1,42 m - poids : 1330 kg - Vitesse maxi : 220 km/h - Exemplaires produits : 252. Cotation actuelle : 350.000 euros...

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