Nos Belles Anciennes  - Page 586 - Auto titre
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Nos Belles Anciennes
lesbellesauto le dim 6 mai 2018 à 11:10
Bonjour à tous ;)

Citation de passion203 :

« Le sam 5 mai 15h17

Bon anniversaire au post et que la passion d'Alaud continue à faire vivre ce post. »


Quoi de mieux que ce duo de JEEP sous le neige Parisienne de cette hiver pour rendre hommage à ALAUD :?:



En plus deux d'un coup ..................................
:D :D :D :D :D :D ah l'Alsace.....................

..................AH la BRETAGNE ;)
lesbellesauto le dim 6 mai 2018 à 11:57
Le soleil est là,c'est le moment de rouler capote baissée ;)

bedpp le dim 6 mai 2018 à 12:07
@lesbellesauto ;)

Citation de lesbellesauto :
« Bonjour à tous ;)




Quoi de mieux que ce duo de JEEP sous le neige Parisienne de cette hiver pour rendre hommage à ALAUD :?:



En plus deux d'un coup ..................................


[/citation]

@lesbellesauto

C'est français mon bon monsieur : Delahaye VLR:



https://lautomobileancienne.com/delahaye-vlr-jeep/ (Delahaye VLR (1951-1954) | l'automobile ancienne)

véhicule très ( trop ) évolué:




et deux d'un coup :good:
Dernière édition le 06/05/2018 à 12:14 par bedpp, édité 2 fois
RAY2285 le dim 6 mai 2018 à 12:43
De bien belles Delahaye

Peut être un de mes futurs achats quand j'aurai terminé ma Willys....( en peinture en ce moment)

I'll-be-back le dim 6 mai 2018 à 13:11
Citation de bedpp :
« @ I'll-be-back:

Salut Pascal: je trouve que l'auto a plus de courbes :) »


@bedpp : Je me suis fait la même réflexion, JR !...:)
Maintenant, quant à les prendre - les courbes- je suis sûr que la dame a plus de... répondant...:cool:
bedpp le dim 6 mai 2018 à 13:24
I'll-be-back

ou ( généralement ) plus d'expérience :)
lesbellesauto le dim 6 mai 2018 à 13:27
Pour amateurs de courbes,elles vous sont servies sur un plateau ;)

legend41 le dim 6 mai 2018 à 13:31
:good:
bedpp le dim 6 mai 2018 à 13:37
@lesbellesauto ;)

C'est par la ''poterne des peupliers'':good:
mura03 le dim 6 mai 2018 à 14:01
un commande car qui va sortir avec d'autre pour le 8 mai
suis encore désigné pour conduire je ne sais pas, jeep, P45, autre commande car ou ! ! !

:( un peut flou j'en aurais d'autre pour le 8mai
I'll-be-back le dim 6 mai 2018 à 14:07
Citation de lesbellesauto :
« Pour amateurs de courbes,elles vous sont servies sur un plateau ;) »


@lesbellesauto : C'est une idée...:)

bedpp le dim 6 mai 2018 à 16:18
@lesbellesauto;) :D :D :D

C'est évident que si vous allez chez un spécialiste de Delahaye VLR = de très grandes chances d'en trouver plusieurs.:D :D

http://www.delahayeclub.com/2013%20Autom%E9don.html (Untitled Document)


Dernière édition le 06/05/2018 à 16:20 par bedpp, édité 1 fois
I'll-be-back le dim 6 mai 2018 à 16:29
Sinon, vous pouvez toujours passer à la concurrence...prise de guerre en prime.
(Photos : I'll be back, 2018/05, hors prise de guerre...)


I'll-be-back le dim 6 mai 2018 à 22:08
Bonsoir
Comme convenu, je débute le reportage consacré à :



Et puisque plus haut étaient évoquées certaines liqueurs éloignées du jus d'abricot, je vous offre à mon tour un assortiment qui fait volontiers l'amalgame...
On débute donc avec les belles anciennes nées avant 1960... avec, en guise d'amuse-bouche, les Citroën Traction.


(photos du Net)

Toutes photos : I'll be back, 2018/04

Les vues avant...






Les vues arrière :






A suivre...
;)
JB007 le dim 6 mai 2018 à 22:12
Citation de I'll-be-back :
« »


@I'll-be-back> mais c'est Molly Sims. :good: :love:
I'll-be-back le dim 6 mai 2018 à 22:20
Ben oui. Pourquoi ?...:)
Autant soigner le contenu du plateau, tant qu'à faire, non ?...:D
Dernière édition le 06/05/2018 à 22:22 par I'll-be-back, édité 1 fois
lesbellesauto le lun 7 mai 2018 à 00:04
Citation de bedpp :

« @lesbellesauto ;)

C'est par la ''poterne des peupliers'':good: »


Effectivement J.R,entrée autoroute A6 :good: :good:

SUITE

https://www.bonhams.com/auctions/24882/?category=results#/aa0=1&w0=results&m0=0 (Bonhams : Les Grandes Marques du Monde au Grand Palais)

Lot 305*
Lincoln-Zephyr Continental cabriolet 1940
Sold for € 52,900 inc. premium


....

Châssis n° H 96690

•Icône du design
•Un des 350 cabriolets du modèle 1940
•Autrefois dans la Collection de Jerry Capizzi
•Restauration ancienne
•« Full Classic » du CCCA

« La nature hors du commun du style de la Lincoln-Zephyr a été démontrée par sa transformation en l'une des américaines classiques les plus belles, la Continental. » – Standard Catalog of American Cars 1805-1942.

La Continental était une idée d'Edsel Ford. « Longue, basse et élancée », elle avait été dessinée par le maestro du style Eugene « Bob » Gregorie sur la base de la Lincoln-Zephyr. La Lincoln-Zephyr, version économique de Lincoln, la marque de prestige de Ford, avait fait ses débuts en novembre 1935, sous forme d'une gamme à trois versions animées par un V12 de 4, 8 litres. En tant que telle, elle était unique dans sa catégorie, toutes ses concurrentes étant motorisées par des moteurs à huit cylindres. Avec Mercury, créée en 1939, Lincoln-Zephyr comblait le trou entre les abordables Ford V8 et les très coûteuses Lincoln K Series. Conçue par Edsel Ford et supervisée par Gregorie, la Lincoln-Zephyr méritait bien son titre de « révolutionnaire ». Sa structure monocoque moderne, - conçue par Tom Tjaarda et construite par Briggs Manufacturing – était la première du type pour la Ford Motor Company.

Le dessin caractérisé par son inventivité de Gregorie pour la Continental faisait appel à une ligne de capot basse prolongée par les ailes, des roues carénées à l'arrière, une capote avec des custode aveugles de style victorien et la roue de secours montée à l'arrière qui allait devenir la signature « Continental ». Le prototype avait été terminé en six mois, juste à temps pour les vacances d'hiver d'Edsel Ford en Floride où l'élégante décapotable fit sensation. La Continental entra en production comme modèle 1940 et devint, avec une marge considérable, le modèle les plus cher de la gamme Lincoln-Zephyr. Seulement 404 exemplaires de ces voitures pour l'essentiel assemblées à la main furent construits au cours de la première année de production, 350 cabriolets et 54 coupés, comparés au 1 250 de 1941. Aujourd'hui, la Lincoln-Zephyr Continental est considérée comme une « Full Classic » par le Classic Car Club of America, et a été l'une des premières automobiles reconnue comme autre chose qu'un simple moyen de transport par le Museum of Modern Art (MoMA) de New York.

Autrefois incluse dans la collection du célèbre Jerry Capizzi, la Lincoln-Zephyr Continental cabriolet proposée ici a été acquise par le propriétaire immédiatement précédent - un collectionneur de Ford et Lincoln - en 2006. Le vendeur a acheté la Continental à une vente aux enchères à Hershey, en Pennsylvanie en octobre 2010, date depuis laquelle elle a été conservée dans la collection d'un musée en Turquie. Au moment de l'achat, la voiture était décrite comme ayant « subi une restauration complète quelques temps auparavant, suivie d'un rafraîchissement plus récent ». Les traits les plus notables sont la capote Haartz, le phare de recherche côté conducteur, la radio d'origine et la montre de tableau de bord. La documentation fournie comprend une copie d'un ancien titre de l'état de Louisiane et un contrôle technique valide.

Réservée exclusivement à l'élite de la société quand elle était neuve, cette magnifique Lincoln-Zephyr Continental reste l'une des classiques américaines les plus recherchée aujourd'hui.

Veuillez noter que si cette voiture reste dans la Communauté Européenne elle sera soumise à une taxe d'importation au taux réduit de la TVA à l'importation locale.

Bonhams restant le garant des droits et taxes douanières, cette voiture ne pourra donc pas être récupérée par l'acheteur ou son transporteur immédiatement après la vente.

Pour plus de photos : https://www.bonhams.com/auctions/24882/lot/305/?category=grid&length=36&page=3 (Bonhams : Lincoln-Zephyr Continental cabriolet 1940)

A suivre ;)
I'll-be-back le lun 7 mai 2018 à 09:06
Je profite de ces ponts de Mai pour vider mon disque dur des photos en souffrance et donc, j'en finis avec les véhicules nés avant 1960 ayant concouru au Mans intra muros à l'occasion de "Le Mans 5 litres" 2018 :



(French old cars by I'll be back)

- Les vues avant :




















Dernière édition le 07/05/2018 à 12:15 par I'll-be-back, édité 2 fois
I'll-be-back le lun 7 mai 2018 à 09:07
Le Mans "Cinq litres" - 5 litres/ Five liters 2018- Cars of yesteryears : old french cars - (suite)


- Les vues arrière :
















Dernière édition le 07/05/2018 à 10:28 par I'll-be-back, édité 1 fois
trashdata le lun 7 mai 2018 à 09:35
Une petite Alpine à côté du chateau de Talcy hier après midi pendant une balade vélo:
I'll-be-back le lun 7 mai 2018 à 09:45
Et une 1600 4 cylindres, en plus !!...:love: :good:
Vélo et Alpine... voilà un bon tandem de saison...;)
trashdata le lun 7 mai 2018 à 09:47
C'est agréable de croiser ce genre d'auto hors concentration.
I'll-be-back le lun 7 mai 2018 à 10:31
Tout à fait. Les rencontres impromptues ont une toute autre saveur...
pat7672 le lun 7 mai 2018 à 12:13
Après les photos statiques de Pascal, les voilà en dynamique:

Des Citroën






























A suivre...
Dernière édition le 07/05/2018 à 12:46 par pat7672, édité 1 fois
clionrj le lun 7 mai 2018 à 13:45
Très bien cette série de très anciennes car en dehors des Renault Juvaquatre et Peugeot 202, elles sont toutes d'avant la Seconde Guerre Mondiale :good:
pat7672 le lun 7 mai 2018 à 15:32
Toutes ces voitures qui participent à la compétition des 5 litres du Mans sont d'avant 1945, ce qui n'est pas le cas de la parade.

Voici encore des Citroên.
Ce qui est amusant c'est que cette manifestation est organisé par le CAR le Mans (club des amateurs d'anciennes Renault) et que les Citroën sont majoritaires...18 pour 7 Renault :louche:




































Je pense qu'il y aura des commentaires sur les traction :D

à suivre les non Citroën
pat7672 le lun 7 mai 2018 à 15:57
@clionrj

Les juvaquatre sont sorties en 1939 et les 202 en 1938.
Celles présentées sont forcément d'avant 45 sinon pas de compétition 5 litres ...
lesbellesauto le lun 7 mai 2018 à 16:57
pat7672 et l'll-be-back les ambassadeurs du MANS :D superbes séries pour l'un comme pour l'autre :good: :good:



SUITE ;)



https://www.bonhams.com/auctions/24882/?category=results#/aa0=1&w0=results&m0=0 (Bonhams : Les Grandes Marques du Monde au Grand Palais)

Lot 376

Mercedes-Benz 300 S coupé 1953

Sold for € 310,500 inc. premium




Châssis n° 188011 00318/53

•Luxe et élégance inégalés
•Une des 560 construites
•Livrée neuve en Italie
•Rénovation mécanique récente et complète

Plus chère que la très sportive 300 SL et coûtant presque le double du haut de gamme Cadillac, la Mercedes-Benz 300S était l'une des automobiles les plus exclusives du monde. Habillée dans un style d'avant-guerre élégant, mais techniquement très en avance, la 300 S était construite selon les exigences de qualité sans compromis de la firme de Stuttgart. Inévitablement, la production en fut limitée et seulement 760 unités des 300 S/Sc (560/200) quittèrent l'usine entre 1951 et 1958.

La 300S était un dérivé à empattement court de la berline 300, l'une des premières créations d'après guerre de Mercedes-Benz, qui avait été dévoilée au Salon de Francfort en 1951. L'avènement de la 300 S replaçait Mercedes-Benz au premier rang des constructeurs de prestige et marquait un retour de la marque à la tradition des voitures de luxe de haute performance de la meilleure qualité.

« Aux caractéristiques de hautes performances, d'allure exceptionnelle et de finition dans les moindres détails typiques des modèles Mercedes d'avant guerre, s'ajoutent de nouvelles qualités de silence, de souplesse et de confort de conduite, tandis que les nouvelles suspensions arrière, fruit d'une longue expérience dans les voitures de compétition et de grand tourisme, apportent un niveau de sécurité à haute vitesse sur revêtement dégradé et glissant avec lequel il est difficile de rivaliser », soulignait le magazine Autocar.

Alors que Mercedes-Benz s'orientait vers la construction monocoque pour ses produits d'attaque et de milieu de gamme au cours des années cinquante, le recours au châssis séparé pour la gamme 300 permettait de proposer un large éventail de carrosseries. Le châssis à croisillon de tubes ovales de la 300 reprenait le schéma des 170 et 220 à suspension indépendante et freins à tambour aux quatre roues, mais apportait un supplément de raffinement avec un différentiel à pignons coniques, des roues équilibrées et un réglage électrique de la hauteur des suspensions arrière à distance. Le six cylindres 3 litres à arbre à cames en tête de 115 ch – celui utilisé avec une injection d'essence sur la 300 SL – vit sa puissance augmentée sur les 300b et 300c suivantes, adoptant finalement l'injection sur la 300d restylée de 1957. Construite à l'unité par les meilleurs artisans de Mercedes-Benz, la 300 était éminemment luxueuse et habillée de matériaux de la meilleure qualité.

La berline au style suranné fut rapidement épaulée par la 300 S (Super), un modèle qui reprenait le flambeau de l'élégance des 540 K d'avant-guerre. Présentée au Salon de Paris en octobre 1951, la 300 S était proposée en coupé et cabriolet sur le châssis de la berline raccourci. Non seulement la 300 S était bien plus légère que la berline, mais elle était aussi plus puissante, disposant d'une alimentation à trois carburateurs Solex au lieu de deux et d'un taux de compression plus élevé. La puissance maximale s'élevait à 150 ch et la vitesse de pointe à 176 km/h. Une seule évolution marqua le cours de la production, l'injection d'essence sur la 300 Sc, qui adoptait également d'autres améliorations – notamment la nouvelle suspension arrière – apportées à la berline.

Grande routière rapide, dans la veine des 540 K, la 300 S était plus rapide, avec une meilleure tenue de route, plus confortable, et de façon générale bien supérieure à sa devancière d'avant-guerre. C'était le porte-drapeau de la marque, stylée, exclusive, destinée à une riche clientèle raffinée qui exigeait des performances hors pair, mais qui n'entendait pas pour autant sacrifier les équipements luxueux et une généreuse habitabilité. La 300 S fait aujourd'hui partie des Mercedes-Benz d'après-guerre les plus recherchées, inégalée en luxe et en style.

Vendue neuve en Italie, cette Mercedes-Benz 300 S coupé appartient au vendeur depuis 2014 et a passé un temps considérable et bénéficié de dépenses somptueuses pour la réfection de sa mécanique, il y a quelques années. Décrite par le vendeur comme étant en excellent état de marche, la voiture est vendue avec un certificat de Mechatronik GmbH.

Les innombrables photos du catalogue sont là ;)
https://www.bonhams.com/auctions/24882/lot/376/?category=grid&length=36&page=5 (Bonhams : Mercedes-Benz 300 S coupé 1953)

Lot 328

Minerva Type AL 40 CV coupé sport 1934

Sold for € 391,000 inc. premium





Carrosserie Jacques Dens à Anvers
Châssis N° 80187
Moteur N° 80184

•Unique exemplaire de la plus raffinée des automobiles belges
•Jamais proposée en vente publique
•Dans la collection depuis deux décennies
•Potentielle vedette de concours

Saluée comme « l'une des plus prestigieuses automobiles jamais produite », le modèle AL de Minerva allait être la plus remarquable des productions de la marque à ce jour. Elle faisait appel au premier 8 cylindres en ligne de la marque, symbole incontournable de la voiture de luxe à l'époque et reprenait la technique sans soupapes des précédents modèles de Minerva. Avec ses 6, 6 litres, ses 120 ch, son double allumage et son vilebrequin à neuf paliers, c'était la plus sophistiquée et la plus formidable des plates-formes techniques pour une voiture de cette catégorie. Pour accompagner cette impressionnante technique, la tenue de route était impeccable, soutenue par un stabilisateur Adex, un des premiers systèmes antiroulis. Son empattement de 3, 86 m était l'un des plus longs du marché autorisant les carrosseries les plus luxueuses.

Proposant une élégance et un raffinement similaires à ceux des Rolls-Royce contemporaines légèrement plus chères, les Minerva se retrouvaient fréquemment aux mains de l'élite. Particulièrement en Amérique du nord, le modèle AL acquit une grande popularité auprès des vedettes de cinéma et des politiciens et même auprès du fournisseur d'automobiles populaires, Henry Ford. Malheureusement, la voiture fut dévoilée en même temps que le krach boursier qui précéda la Grande Dépression qui allait mener à une réduction drastique de la demande pour ce type de véhicules de luxe extravagant. Seulement 50 de ces AL quittèrent les ateliers de Minerva et on pense que seulement 8 ont survécu jusqu'à nos jours. Suivie par la seule M4 2 litres de 1934, l'AL reste comme le dernier et le plus impressionnant effort de la marque pour produire un grand modèle de luxe.

Datant de la fin de production de ces automobiles particulièrement impressionnantes, 80187 est habillée de ce que l'on croit être l'unique carrosserie de l'un des plus obscurs artisans du pays, Jacques Dens d'Anvers. Sur cet exemplaire, le bien peu connu atelier Dens a néanmoins réalisé une carrosserie relativement compacte sur ce gargantuesque châssis AL. La partie supérieure traité en faux cabriolet est assez massive mais allégé par des compas de capote et pour le bien-être du conducteur et de ses passagers on trouve un toit ouvrant coulissant.

Les premiers jours de la Minerva ne sont pas documentés mais on peut affirmer sans grande chance de se tromper qu'elle est probablement restée dans son pays d'origine, comme en atteste un ancien carnet de bord, où elle était la propriété de Jan Verswijver vers 1962. En sa possession, elle partageait le garage avec la voiture carrossée par D'Ieteren de la collection de M. Vander Stappen si l'on en croit un article d'Automobile Quarterly paru à l'époque, signé par le propriétaire de la Rollston cabriolet, le Dr Gerald Rolph.

Au milieu des années 1980, le coupé sport Dens était aux mains du collectionneur bien connu Philip Devos de Gand où elle fut repérée par le vendeur Bruno Vendiesse qui négocia son achat pour un autre passionné belge, Willy Hopchet, d'Anvers, aux mains duquel elle est restée jusqu'à l'époque de la publication de « Minerva Vandaag » par Phillippe Boval et Albert Valcke. En possession de Hopchet on sait que la voiture a subi la restauration qui lui vaut son aspect d'aujourd'hui, la voiture recevant alors sa livrée rouge royal, soulignée par des ailes noires et une capote de faux cabriolet en cuir noir. À l'époque, il est également avéré que l'intérieur a été retendu du moelleux tissu qu'elle arbore encore aujourd'hui, dans un joli style Art Déco. Cette restauration affiche seulement une discrète usure, notamment dans l'habitacle, suggérant un usage modéré dans les deux ou trois dernières décennies.

M. Vander Stappen a pu l'acheter à W. Hopchet il y a une vingtaine d'années en octobre 1998, lorsqu'elle rejoignit sa collection grandissante de voitures de luxe belges. En sa possession elle fut conduite et exposée occasionnellement, mais resta remisée dans la collection au cours de dernières années.

Aujourd'hui les habiles proportions résistent bien à l'épreuve du temps et sont à la hauteur du travail des carrossiers les plus réputés. Sa carrosserie de qualité est soulignée par un accastillage chromé raffiné comprenant des phares Willocq-Bottin avec des appliques siglées de la déesse Minerve à leur sommet dont l'une conserve encore ses lentilles brevetées Supralux. Naturellement, son incontestable qualité est soulignée sans discussion par la présence de la mascotte représentant la déesse stylisée au sommet de son radiateur chromé.

Par son style unique et son élégante allure sportive, associés au luxueux train roulant conçu par Minerva, ce modèle AL de Jacques Dens représente un formidable potentiel pour les concours de niveau international.

Pour visionner le Catalogue : https://www.bonhams.com/auctions/24882/lot/328/?category=grid&length=36&page=4 (Bonhams : Minerva Type AL 40 CV coupé sport 1934)

Lot 322

Minerva Type AL 40 CV Imperial cabriolet 1934

Sold for € 310,500 inc. premium




Carrosserie D'Ieteren Frères, N° 4498
Châssis N° 80163
Moteur N° 80150

•Exemplaire de l'un des chefs-d'œuvre de Minerva
•Voiture d'un grand raffinement
•Image d'époque de la voiture neuve
•Apparaît dans le livre de référence de Boval et Valcke « Minerva Vandaag »

Fondé à Bruxelles, avant même que l'état de Belgique existe, en 1805, l'atelier de Jean-Joseph D'Ieteren était à l'origine spécialisé dans la production de roues de chariot, mais passa rapidement à l'assemblage de chariots complets. La société resta aux mains de la famille pendant plusieurs générations, chacune faisant progresser la firme. Après la mort de Joseph en 1831, ses deux fils reprirent l'activité, Alexandre, le plus jeune, montrant les qualités nécessaires pour le dessin et la modification des boiseries des voitures hippomobiles à Paris. Ses fils, Alfred et Emile, prirent alors les rênes de l'affaire familiale et devinrent les fournisseurs officiels de la cour royal de Belgique. En 1897, la première carrosserie automobile était construite par la société et les fils d'Alfred, Lucien et Albert, se consacrèrent dès lors exclusivement à la carrosserie Automobile. À cette époque, D'Ieteren était déjà une affaire de taille importante avec des ateliers tout neufs à Ixelles. Plus de 100 marques d'Imperia à Mercedes utilisait l'excellent savoir-faire du carrossier et au cours de leur activité dans ce domaine environ 6 000 voitures passèrent les portes de l'atelier.

Après la première guerre, les frères changèrent de spécialité et se tournèrent vers l'importation et l'assemblage de véhicules, l'activité de carrosserie s'arrêtant à la fin de la deuxième guerre. Une relation étroite avec Volkswagen se noua après la guerre et la société est encore aujourd'hui importatrice des nombreuses productions du groupe.

Cette exceptionnelle AL représente un véritable tour de force de la firme belge, mariant la plus haute qualité que pouvait offrir le pays en termes d'excellence technique et de design de carrosserie. La plaque D'Ieteren décrit fièrement leur artisanat « Carrosserie de Grand Luxe » et quant au dessin de cette voiture il est sans fausse modestie intitulé Imperial Cabriolet dans leur registre. Sous tous ses aspects, la voiture affiche la grandeur que chacun est en droit d'attendre d'un tel titre.
Le premier propriétaire de cette voiture est enregistré sous le nom de M. Baelde et une photographie d'époque au dossier montre ce qui semble être sa famille rassemblée autour de la voiture à ses premiers jours, lorsqu'elle était encore neuve, clairement appréciée par tous. À l'époque, on voit la voiture porter une livrée deux tons claire soulignée par une teinte plus foncée sur les moulures latérales assortie aux enjoliveurs de roues bicolores.

D'autres images au dossier, datant probablement des années 1960, montrent la voiture restaurée dans une livrée plus sombre comme elle est encore aujourd'hui avec une capote en toile claire. Selon un article d'Automobile Quarterly sur ce modèle, elle partageait le garage de Jan Verswijver avec l'exemplaire de Jacques Dens figurant également dans cette collection. Dans les années 1980, on sait que la Minerva appartenait au collectionneur belge, Erwin de Pelsenière, dont le nom figure sur l'ancien carnet de bord. M. Vander Stappen ajouta cette AL D'Ieteren à sa collection peu de temps après. La voiture a toujours été bien connue et lorsque Phillippe Boval et Albert Valcke publièrent leur ouvrage de référence « Minerva Vandaag » (Minerva aujourd'hui) elle figurait dans cette publication.
Alors qu'elle était encore aux mains du dernier propriétaire, on sait que la Minerva a reçu une nouvelle peinture monochrome bourgogne, contrastant avec les ailes noires, comme on peut encore la voir aujourd'hui. La longue capote « tout temps » a également été refaite et, vu son aspect, il semblerait bien que l'intérieur des compartiments avant et arrière ait aussi été refait en même temps dans un cuir crème. Depuis peu confiée à ses soins, bien qu'elle ait été montré de temps à autres, cette voiture, comme les autres de la collection, ne fut pas utilisée et nous ne saurions trop recommander une remise en route avant toute utilisation.

La sellerie est enrichie par d'innombrables pièces de marqueterie autour des panneaux de portes arrière et de la séparation, ainsi que par la présence de strapontins au cas où des passagers supplémentaires viendraient à monter à bord. Il devait être agréable pour les passagers voyageant à l'arrière de voir les poignées de portes décorées d'un exquis motif en forme de couronnes. L'extérieur, quant à lui, est équipé de nombreux éléments typiques des origines de la voiture, comme les énormes phares Willocq Bottin, surmontés d'appliques à l'effigie de la déesse Minerve, ainsi que par un coffre à bagages réalisé par la société bruxelloise Paul E. Cousin. Le hiératique radiateur chromé est décoré d'une grande mascotte de la déesse Minerve à son sommet.

Sous tous ses aspects, voilà une automobile qui respire la qualité, le style et le raffinement, et, comme toutes ses semblables, ce sont ces caractéristiques qui font de ces majestueuses Minerva des candidates naturelles aux concours d'élégance autour du monde. Rarement montrée ces dernières années, avec sa carrosserie finement détaillée par l'une des maisons les plus réputées jouissant toujours d'une réputation internationale, elle possède un véritable potentiel.

Les splendides photos du catalogue vous attendent ici :
https://www.bonhams.com/auctions/24882/lot/322/?category=grid&length=36&page=4 (Bonhams : Minerva Type AL 40 CV Imperial cabriolet 1934)

A SUIVRE ;) ;)
clionrj le lun 7 mai 2018 à 20:01
Citation de Pat7672 :

« Les juvaquatre sont sorties en 1939 et les 202 en 1938.
Celles présentées sont forcément d'avant 45 sinon pas de compétition 5 litres ... »


Pour les deux Javaquatre :



La Juvaquatre à quatre portes est sortie en 1939, il n'y en a peu eues beaucoup de produites, les modèles d'après guerre sont reconnaissables à l'encadrement de vitre arrière arrondi, il n'y en avait pas sur celles produites avant guerre :



Le raccord de carrosserie au dessus du pare-brise montre que nous sommes en présence d'une fourgonnette Juvaquatre produite après 1952, après que la production a été envoyée de Billancourt à la toute nouvelle usine de Flins :



Sur les modèles précédents 1952, il n'y a pas se raccord de carrosserie, le montant de pare-brise et le toit étaient d'une seule pièce ;)



La Peugeot 202 présentée ici est un modèle de 1946/47/48, on le voit à l'absence du Lion Peugeot sur le cache ru
Dernière édition le 07/05/2018 à 20:06 par clionrj, édité 2 fois
passion203 le lun 7 mai 2018 à 20:07
Bien joué Maître Capello !



:D :D :D :D :D :D :D

Patrick, tu ne peux pas battre le Maître.... :D :D :D :D :D

Mais bon, on va jouer sur l'année de la sortie du modèle comme ça tout le monde a raison.....

@clionrj
@pat7672
Dernière édition le 07/05/2018 à 20:09 par passion203, édité 1 fois
JB007 le lun 7 mai 2018 à 20:21
Citation de I'll-be-back :
« Ben oui. Pourquoi ?...:)
Autant soigner le contenu du plateau, tant qu'à faire, non ?...:D »


@I'll-be-back> Disons que revoir cette demoiselle, me ramène à mes années d'adolescence. :)
Mais à mon avis cette demoiselle a plus fréquenté les plateaux de tournage que les plateaux du pick-up. :D
I'll-be-back le lun 7 mai 2018 à 20:23
Oui, elle a dû beaucoup tourner, c'est certain...:)
bedpp le lun 7 mai 2018 à 20:43
Quimper le 29.04.2018

Une auto ancienne 1910/12 : une MOTOBLOC



https://fr.wikipedia.org/wiki/Motobloc (Motobloc — Wikipédia)
bedpp le lun 7 mai 2018 à 20:50
Quimper le 29.04.2018.


Dernière édition le 08/05/2018 à 09:37 par bedpp, édité 1 fois
I'll-be-back le lun 7 mai 2018 à 20:54
Après avoir éclusé les plus anciennes du... plateau (qui ne sont pas ma tasse de thé, mais faut pas penser qu'à soi...;) ), je poursuis plus lentement avec les véhicules d'après 1960 présents à cette manifestation des "Cinq litres" du Mans 2018 :



Dans la tradition du topic (qui s'en va et puis revient) je m'efforcerai de poster le cliché de la voiture (photo by I'll be back) et, quand c'est possible et à titre d'agrément, une image de type "cars and girls" puisée sur le Net, toujours respectueuse de la condition féminine il va sans dire, c'est à dire exempte de toute vulgarité.
Sauf bien sûr à ce que la majorité s'y oppose... mais je ne pense pas...:D :cool:

I - Les Françaises

11- Alpine




- Un pas courant modèle 850...





- Un plus courant mais non moins désirable modèle 1300...



A suivre...;)
I'll-be-back le lun 7 mai 2018 à 20:56
Belles prises de Quimper, JR !...:love: :good:
bedpp le lun 7 mai 2018 à 20:58
Quimper le 29.04.2018.

clionrj le lun 7 mai 2018 à 21:05
Citation de Bedpp :

« »


Bedpp > S'agit-il de la Ghia Dauphine GT présentée quelques mois avant la Floride au grand dam de Renault :?:
bedpp le lun 7 mai 2018 à 21:13
@I'll-be-back;)

Ce n'est pas aussi ''étoffé'' que vers chez toi, :good: :good:
bedpp le lun 7 mai 2018 à 21:22
@clionrj ;)

Salut : je pense que non, à mon avis si celà avait été le cas, le (heureux ) propriétaire d'un modèle GHIA spécifique l'aurait + valorisé.

de plus les emboutis de carrosserie ne sont pas les mêmes.

Dernière édition le 07/05/2018 à 21:25 par bedpp, édité 1 fois
I'll-be-back le lun 7 mai 2018 à 21:26
Citation de bedpp :
« @I'll-be-back;)

Ce n'est pas aussi ''étoffé'' que vers chez toi, :good: :good: »


@bedpp : Le Mans est une terre d'histoire automobile...
Et cette année, le "Le Mans Classic" sera encore un grand moment... qui me verra au coeur de l'action...;)
clionrj le lun 7 mai 2018 à 21:27
Bedpp > Non, il n'en s'agit pas d'une, elle semblait d'un premier abord mieux finie, mais il est marqué Renault sur l'aile avant gauche ;)
pat7672 le lun 7 mai 2018 à 21:50
Ce n'est pas Ghia qui avait été sollicité par Renault mais Frua.

C'était pour faire la Floride.

La photo mise par Bedpp est une caravelle donc impossible d'y voir une Frua :D
bedpp le lun 7 mai 2018 à 21:50
Quimper le 29.04.2018.

lesbellesauto le lun 7 mai 2018 à 22:27
Suite et fin ......................................POUR CE SOIR :D



Lot 321

Minerva modèle Z 38 HP limousine ouverte 1911

Sold for € 71,300 inc. premium




Châssis N° 10699
Moteur N° 10700

•Rare Minerva livrée en Espagne
•Dossier historique fascinant
•Intérieur d'origine préservé
•Aux mains du même propriétaire pendant plus de 30 années

Le plus puissant modèle de Minerva en 1911 était leur modèle Z. Avec un alésage x course de 124 x 130 mm, le moteur affichait environ 6, 3 litres et, par le biais d'une boîte à quatre rapports, le murmure de son silencieux moteur Knight passait une excellente puissance tout en souplesse à la route dans un large éventail de vitesses et offrait aux carrossiers un châssis raffiné sur lequel bâtir des carrosseries à la requête de leur estimable clientèle.

À cette époque, la marque se faisait une bonne réputation internationale, notamment grâce à son excellente fiabilité et à ses agences ouvertes pour alimenter les marchés étrangers. En 1913, des publicités dans la presse contemporaine montrent une Automoviles Minerva en Espagne commercialisant tous les modèles, montrant clairement que ces voitures plaisaient dans ce pays. Il semblerait bien que ce soit là le tout premier modèle construit, les historiens notant que la série débute autour du numéro 10699, et qu'il pourrait bien être antérieur à l'émergence de la société espagnole, sa plaque de châssis affichant un libellé en français. En tout cas, dans tous ses autres aspects la voiture affiche des éléments de marques espagnoles, de son radiateur Corominas (de Barcelone et Madrid) à ses feux et phares Tarrida (de Barcelone). Il n'y a pas de plaque de carrossier, mais elle arbore des lignes courbes très caractéristiques avec un compartiment avant capoté qui pourraient bien être de facture espagnole.

De façon typique pour le collectionneur attentionné qu'était Jacques Vander Stappen, il a choisi un nouvel exemplaire parfaitement documenté de cette marque qui contrastait agréablement avec les autres pièces de sa collection en terme de style et d'origine. On trouvera au dossier une correspondance remontant aux années 1920 et la vignette originale de 1928 encore en place qui atteste que ses plaques d'époque étaient M-1211, suggérant qu'elle fut immatriculée très tôt à Madrid. Plus tard, on trouve des contrats de vente, la voiture changeant rarement de mains apparemment seulement en 1940, puis en 1975, avant d'arriver dans cette collection.

Bien qu'elle n'ait pas été utilisée ces dernières années et qu'elle nécessite à juste titre une remise en route, la voiture est complète et dans un état d'origine remarquable. Les cuirs des compartiments avant et arrière semblent conserver leur matériau d'origine et montrent peu de traces d'usure pour leur plus de 100 ans d'existence, seulement des traces de coups de soleil sur la porte de la cabine arrière et quelques traces sur les sièges. À un moment, la peinture semble avoir été refaite en partie, passant d'un vert pomme que l'on trouve encore sur les essieux et dans les passages de roue, à la livrée rouge et noir d'aujourd'hui qui met mieux en valeur les lignes de la carrosserie, qui pourra facilement être changée pour une autre harmonie.

Ces immenses Minerva sont réputées pour être de bonnes voitures de tourisme. Celle-ci avec le supplément de distinction que lui confère sa provenance espagnole, est à la fois exceptionnellement rare et une pièce fascinante de l'histoire de la marque belge.

Si vous aimez :?: ...........: https://www.bonhams.com/auctions/24882/lot/321/?category=grid&length=36&page=4 (Bonhams : Minerva modèle Z 38 HP limousine ouverte 1911)

Bonne fin de soirée à tous ;) ;)
I'll-be-back le lun 7 mai 2018 à 22:47
Suite des "Cinq litres" du Mans...


12- Citroën




Toutes photos : I'll be back, 2018/04 (sauf la quatrième, tirée du Net)




Bonne soirée à tous...;)
Dernière édition le 07/05/2018 à 22:50 par I'll-be-back, édité 2 fois
mura03 le lun 7 mai 2018 à 23:34
@bedpp
la Floride est le prototype présenté par Pietro Frua au salon de Genève 1958

en faite Renault avait bien commandé a Giat qui a refusé car il avait en contrat le Carmen Giat de Volkswagen
en conception et ne pouvait pas travailler pour Renault.

donc Giat a donné la commande a Frua qui lui avait une coque en attente d'une commande pour
un 1500 Maserati d'un garagiste Espagnole ou Portugais qui n'avait pas donné suite.

Frua a donc adapté cette coque sur la plate forme de la dauphine ce qui explique que la Floride
est bien longue par rapport a une Dauphine.

mais l'histoire n'est pas finit :D pour le salon de Genèvre 1958 Frua non payé a présenté la Dauphine GT
Renault bache la voiture Frua Debache, conciliabule chez Renault ..... Renault a bien payé Giat mais Giat
n'a pas payé Frua, Renault somme Giat de payé immédiatement Frua :( ce qui n'a pu se faire faute d'ouverture de banque
alors Frua a bien Présenté la Dauphine Sport au salon de Genèvre 1958
et au salon de Paris 1959 Renault présente ....:D :good: la Floride

récit un peut succinct mais c'est bien l'histoire :D
pour tout savoir c'est ici :
Jean Bernardet ancien journaliste de l'équipe, paru dans rétroviseur, la seule vrais et authentique histoire )
Dernière édition le 07/05/2018 à 23:35 par mura03, édité 1 fois
lesbellesauto le mar 8 mai 2018 à 07:45
Bonjour à tous ;) ;)

Je vous ai quitté hier soir avec une MINERVA ,donc je vais commencer la journée de la même façon tout en ayant une pensé pour une autre grande représentante BELGE qui nous a quitté hier soir à 57 ans .....................:(



https://www.youtube.com/watch?v=j9rO8SwsHtI (Dernier voyage - Maurane & Daran.wmv - YouTube)
YouTube -
-


LA SUITE ;)

https://www.bonhams.com/auctions/24882/?category=results#/aa0=1&w0=results&m0=0 (Bonhams : Les Grandes Marques du Monde au Grand Palais)

Lot 324

Minerva Type AF coupé de ville 1926

€ 250,000 - 280,000
£ 220,000 - 250,000


........

Carrosserie sur mesure dessinée par Paul Ostruk Inc.
Châssis N° 56544
Moteur N° 56544 AI

-Rare livraison américaine pour cette Minerva
-20 000 miles d'origine, croit-on
-Soigneusement entretenue, restauration ancienne
-Longtemps en possession du même propriétaire

Se remettant doucement de l'occupation allemande, Minerva recommença à construire de grandes et luxueuses automobiles dans les années 1920 et connut un succès considérable aux Etats-Unis où elle trouva la faveur des vedettes de cinéma, des politiciens et des industriels. Une des clés de ce succès était Paul Ostruk de New York qui tenait une grande agence de la marque, au sein de sa société The Consolidated Foreign Motor Car Co. à la fin des années 1920.

Emigré tchèque arrivé en Amérique en 1908, il avait rapidement appris l'art de la carrosserie et les goûts et les caprices d'une riche clientèle. Alors qu'il travaillait chez le carrossier A.T. Demarest, il rencontra et fit plus tard équipe avec Emerson Brooks. Brooks était un styliste respecté qui travaillait chez un autre éminent carrossier, J. M. Quinby & Co, et était également le trésorier de l'Automobile Club of America, l'institution New Yorkaise qui avait été créée au début des voiture hippomobiles et comptait les plus grands et les meilleurs parmi ses membres. Brooks avait un excellent carnet d'adresse et le partenariat était solide car il avait accès à l'élite pour les ventes tandis que Paul Ostruk s'occupait de la manufacture de leurs automobiles.

Les premières activités du tandem Brooks-Ostruk consistaient essentiellement à prendre des châssis Pierce-Arrow ou Packard et à fabriquer des carrosseries d'allure plus européenne, habillant même souvent les radiateurs de motif de leur cru. La recette était plutôt populaire dans un milieu de surenchère individuelle et quand leurs voitures dotées de carrosseries sur mesure firent leur début au Salon de New York elles se vendaient des sommes considérables.

Suite à cette expérience, Ostruk se rendit compte qu'il pouvait acheter des châssis Minerva pour un prix plus raisonnable, comparé aux prix de certaines marques américaines concurrentes, et lorsqu'elles étaient habillées des carrosseries qu'il créait, elles s'avéraient très populaires auprès de sa clientèle. L'allure sans complexe des Minerva, avec leur phares et leur déesse Art Déco sur le radiateur ont du faire de l'effet dans la haute société de la côte est ! Cela donna naissance à une agence Minerva, jusqu'à ce que la dépression arrive et mette fin aux deux sociétés. En 1923 la coexistence avec Brooks avait pris fin et Ostruk fonda Paul Ostruk & Co, New York.

Préfigurant les fameuses huit cylindres AL, la majorité des Minerva Ostruk étaient construites sur les plus puissantes six cylindres, comme l'AF présentée ici avec son moteur de 5 343 cm3. Sa plaque de carrosserie affiche fièrement « Custom Coach Work Especially Designed for Paul Ostruk Co Inc., New York, USA », mais ce que cache ce libellé c'est qu'à l'époque, la plupart de ses carrosseries étaient fabriquées chez quelques-uns des meilleurs carrossiers de la région de New York. Firstly Locke & Co. puis plus tard Raymond Dietrich et l'usine LeBaron de Tom Hibbard. Sans surprise, elles intégraient le dernier cri en termes de styles et étaient de la plus haute qualité.

Jacques Vander Stappen a acheté cette AF à Seymour Rappaport de Teaneck, dans le New Jersey il y a environ 30 ans en mai 1988, comme il est précisé dans le très complet dossier de correspondance fourni avec la voiture. Lors de la vente, M. Rappaport écrivit à l'acheteur « la voiture affiche 17 000 miles d'origine, a été conduite seulement par un chauffer (sic) la première année et ensuite seulement par moi ». Il ne précise pas de qui le chauffeur était l'employé, mais il devait ressemblee en tout point à l'un des clients typiques d'Ostruk qui l'avait probablement délaissée après un modeste kilométrage pour passer à une autre marque automobile de prestige.

M. Rappaport semble avoir été propriétaire de la voiture dans les années 1970, un ancien titre le cite déjà comme propriétaire en 1973 et une photo le montre la sortant d'un garage où elle avait apparemment sommeillé pendant plus de 40 ans. Une note au dossier détaille un dommage sans importance sur le panneau de custode, dû à une fuite d'eau dans le toit du garage, comme étant la plus grosse réparation lors de la restauration de la voiture. Au cours de cette restauration, la livrée deux tons de la voiture dans laquelle elle avait été trouvée fut reprise, la rendant à sa gloire passée des années 1920. Après la restauration et en possession de ces deux derniers propriétaires, le kilométrage était passé à 20 000 miles, toujours bien modestes, selon ce qui était affiché au compteur.

Aux mains de M. Vander Stappen, la voiture a continué d'être choyée et montrée dans son musée privé bien qu'au cours des dernières années elle n'ait pas été régulièrement utilisée et devra être remise en route soigneusement avant tout usage routier.

Clairement inspiré de la carrosserie européenne de l'époque, avec des similitudes évidentes avec les AL de D'Ieteren de la même collection, l'interprétation américaine par Paul Ostruk de ce style en fait un régal automobile pour les yeux. Les détails particulièrement attrayants de la voiture sont le tableau de bord en aluminium poli, les poignées de portes martelées et les accessoires soignés. Son compartiment arrière dispose de strapontins dissimulés derrière des panneaux de marqueterie et une pléthore de boiseries et de garnitures entouré de la plus élégante des selleries de tissu gris.

Aux mains de son nouveau propriétaire, elle sera certainement bien accueillie dans tous les concours d'élégance d'Europe ou d'Amérique.

Comme d'habitude voici le lien qui va avec ;)
https://www.bonhams.com/auctions/24882/lot/324/?category=grid&length=36&page=4 (Bonhams : Minerva Type AF coupé de ville 1926)

Lot 342

Bugatti Type 57 coupé sport sans montant 1937

Sold for € 293,250 inc. premium

.... ....

Carrosserie Graber, carrosserie n° 350
Châssis n° 57443
Moteur n° (voir texte)
Moteur 8 cylindres en ligne 3 257 cm3 double arbre à cames en tête
Carburateur double corps vertical Stromberg UUR-2
130 ch à 5 000 tr/min
Transmission manuelle 4 rapports
Essieu avant rigide à ressorts à lames semi-elliptiques – essieu arrière rigide
Freins à tambour hydrauliques aux 4 roues (modifiés - voir texte)

* Bugatti à carrosserie unique
*A fait partie d'une collection pendant 4 décennies
*Repeinte avec soin, intérieur d'origine patiné
*Vendu avec rapport d'expert par Kees Jansen

La Bugatti Type 57

La Bugatti Type 57, présentée en 1934, marque l'avènement de Jean Bugatti comme force créatrice de premier plan chez Bugatti. C'était le premier nouveau modèle construit sous sa direction et elle inaugurait de nombreuses caractéristiques nouvelles pour Bugatti. Son moteur huit cylindres à double arbre à cames en tête affichait des dimensions de 72 x 100 mm, portant la cylindrée à 3 257 cm3. Le vilebrequin comptait cinq paliers. Les arbres à cames étaient entrainés par une cascade de pignons à taille hélicoïdale à l'arrière du moteur avec un autre palier derrière. Des guides réduisaient le déport latéral des queues de soupapes.

La Type 57 marquait aussi pour la première fois chez Bugatti l'utilisation d'une transmission accolée au bloc moteur et d'un embrayage à disque unique. Les trois rapports supérieurs de la boîte à quatre vitesses étaient à crabotage. Jean avait imaginé un nouveau système de suspension avant indépendante à ressorts à lames sur les deux premiers exemplaires de la Type 57, avant que le « Patron » s'en aperçoive et insiste pour le remplacer par l'essieu rigide creux caractéristique des Bugatti. La suspension reprenait donc le schéma traditionnel Bugatti à ressorts semi-elliptiques avant et quart-elliptiques inversés à l'arrière avec freins à tambour par câbles.

L'essentiel du succès commercial de la Type 57 peut être attribuée aux sensuelles et gracieuses carrosseries de Jean Bugatti qui habillent les châssis les plus connus.
Mais toutes les voitures n'étaient pas carrossées à l'usine ou sur mesure d'après les modèles d'usine et quelques-uns des plus beaux dessins peuvent être admirés sur les pelouses des concours d'élégance du monde entier émanant de l'imagination des carrossiers d'une époque qui marquait clairement le zénith de l'art de la carrosserie avant d'être interrompue par la guerre.

Malgré les difficultés financières, le développement de la Type 57 continua avec l'adoption d'un châssis renforcé et d'un moteur sur silentbloc et l'apparition de la Type 57 C à compresseur de 160 ch en 1936. En 1938, l'impensable se produisit à Molsheim, quand Bugatti finit par adopter des freins hydrauliques et remplaça les magnifiques roues en aluminium à tambour de freins intégrés, légères mais très coûteuses, par des roues fils à blocage central Rudge-Whitworth à tambour de frein séparé.

La voiture proposée
Les experts Bugatti confirment que la très élégante Bugatti à carrosserie unique présentée ici est le fruit d'une collaboration entre son premier propriétaire et le carrossier suisse Graber, l'un des plus importants carrossiers suisses de l'époque.

La plupart des 50 ouvriers de Graber étaient des spécialistes confirmés et le carrossier exposait régulièrement ses dernières créations sur son stand au Salon de Genève. On pourrait dire qu'elles étaient moins flamboyantes que certaines carrosseries françaises, moins innovantes que certaines carrosseries italiennes mais elles étaient incontestablement de meilleure facture que la plupart et affichaient des dessins équilibrés plus au goût de leur riche clientèle. Le succès de la société d'Hermann Graber peut être apprécié par le fait qu'il continua d'exercer jusque dans les années 1970, bien après que la plupart de ses concurrents d'avant-guerre aient fermé leur portes.

Selon les informations communiquées par le Bugattiste Kees Jansen, 57443 a été achevée à l'usine Bugatti en septembre 1936 et vendue sous forme de châssis à l'agence Bugatti Bucar qui opérait à Berlin et Zurich. Cette commande-ci émanait de l'agence Grob de Horgen dans le Canton de Zurich. 57443 fait partie des quelques Type 57 livrées à l'époque avec des numéros de châssis très proches, 57444, 57446 et 57447. 57443, 57444 et 57447 allaient toutes être habillées de carrosseries Graber. Le rapport de Jansen affirme que le châssis roulant fut conduit sur plus de 150 km jusqu'aux ateliers d'Hermann Graber le 21 septembre 1936.

On dit que le premier propriétaire de la voiture était un architecte et serait donc responsable du dessin et que le carrossier n'aurait exécuter que la fabrication. Un certain nombre de caractéristiques dont le traitement du capot à jalousies sont communes à d'autres créations de Graber.

Le résultat est une automobile complètement différente de la berline sans montant proposé par l'usine, qu'on peut considérer comme une victime de la fonctionnalité sur le style. La voiture proposée ici est un habile coupé à habitacle reculé reprenant la découpe latérale arrondie typique des Bugatti et dépourvue de marchepieds pour mieux mettre en évidence les ailes séparées en goutte d'eau. C'est une véritable réussite et ce n'est qu'au second coup d'œil que l'on note la présence d'une porte secondaire. La roue de secours accrochée à l'arrière de la voiture et le dessin sans concession de son profil depuis son capot ajouré jusqu'à l'arrière, apportent une touche sportive au style. Une autre caractéristique retient l'attention, les écrous de moyeux à longues oreilles qui auraient été réalisés afin de faciliter le démontage des roues pour l'une de ses propriétaires au début de sa carrière.

Vers 1960, la Type 57 était la propriété de Dieter Marx de Bâle et c'est là qu'elle fut repérée par le concessionnaire Bugatti hollandais bien connu, Bart Loyens, grâce à l'un des nombreux contacts qu'il avait liés lorsqu'il était étudiant en Suisse. La voiture avait apparemment été déposée suite à une panne de moteur ce qui permit à Loyens de l'acquérir pour la somme relativement modeste de 500 francs suisses. Il la ramena en Hollande où elle allait rester pendant 48 ans.

Arrivée en Hollande, 57443 fut remisée dans un entrepôt qu'il utilisait pour la ligne transatlantique Amérique-Hollande, mais elle passa assez rapidement chez l'agence Bugatti hollandaise Albatros, appartenant aux frères van Ramhorst. À cette époque, le moteur « cassé » fut remplacé par un autre moteur de Type 57 contemporain, conforme à celui d'origine, frappé au numéro du châssis de la voiture (aujourd'hui le moteur d'origine est en Amérique où il a été installé sur la remarquable reconstitution du « torpédo Compétition » de Jim Hull, réalisé ces dernière années)

Lors d'un bref séjour hors du pays, alors quelle appartenait au Hollandais Gies Pluim, elle passa aux mains de Hans Sauerbrier en novembre 1962, quand son épouse décida qu'ils n'avaient pas besoin de plusieurs Bugatti (il possédait déjà 43198). Sous la garde de Sauerbrier, qui la conserva jusqu'en 2008, la Bugatti fut bien entretenue et vit son moteur refait avec un nouveau bloc dans les années 1980, un travail effectué par Fa Keizer de Doetinchem. Peut-être est-ce aussi à cette époque qu'elle reçut de système de freinage hydraulique des derniers modèles. Avec cet ajout, alors qu'elle conserve les amortisseurs en caoutchouc conformes à sa série, elle correspond aujourd'hui à toutes les spécifications du Type 57.

Après plus de quatre décennies dans la même famille, la Bugatti émigra au Royaume-Uni lors d'une vente publique. Son acheteur fit rénover sa mécanique, avant de la vendre au propriétaire actuel.

En sa possession, il fut décidé de repeindre la voiture dans un style plus en rapport avec ses homologues en accentuant le contraste des moulures par une peinture bicolore. Simultanément, on s'est occupé de l'intérieur avec grand soin, en réparant le cuir d'origine. Les détails de l'habitacle sont particulièrement intéressant et vont jusqu'au manchon de cuir d'origine autour de la colonne de direction, un accessoire particulièrement rare.

Après une inspection minutieuse, cette Bugatti est très agréable à regarder aujourd'hui, son style de carrosserie singulier est particulièrement séduisant et la préservation de son intérieur a permis de conserver l'âme et le charme de la voiture que l'on peut encore apprécier. Bonhams a une longue tradition dans la vente de Bugatti spéciales, et cette dernière, un exemplaire unique, s'inscrit dans la tradition et sera sans nul doute appréciée pour son éligibilité dans des événements comme ceux de l'American Bugatti Club ou seulement pour être montrée.

Pour plus de photos ;)
https://www.bonhams.com/auctions/24882/lot/342/?category=grid&length=36&page=4 (Bonhams : Bugatti Type 57 coupé sport sans montant 1937)

bonne journée à tous ;)
I'll-be-back le mar 8 mai 2018 à 08:26
Bonjour.
Suite des Françaises aux "Cinq litres" 2018 du Mans :



13- Peugeot




Toutes photos : I'll be back, 2018/4



--



Deux V6 et pas de lanterne !...:)
Excellent jour férié à tous en mémoire de la Victoire du "8 Mai" !..


;)
Dernière édition le 08/05/2018 à 08:41 par I'll-be-back, édité 1 fois
bedpp le mar 8 mai 2018 à 08:38
@mura03 ;)

Citation de mura03 :
« @bedpp
la Floride est le prototype présenté par Pietro Frua au salon de Genève 1958

en faite Renault avait bien commandé a Giat qui a refusé car il avait en contrat le Carmen Giat de Volkswagen
en conception et ne pouvait pas travailler pour Renault.

donc Giat a donné la commande a Frua qui lui avait une coque en attente d'une commande pour
un 1500 Maserati d'un garagiste Espagnole ou Portugais qui n'avait pas donné suite.

Frua a donc adapté cette coque sur la plate forme de la dauphine ce qui explique que la Floride
est bien longue par rapport a une Dauphine.

mais l'histoire n'est pas finit :D pour le salon de Genèvre 1958 Frua non payé a présenté la Dauphine GT
Renault bache la voiture Frua Debache, conciliabule chez Renault ..... Renault a bien payé Giat mais Giat
n'a pas payé Frua, Renault somme Giat de payé immédiatement Frua :( ce qui n'a pu se faire faute d'ouverture de banque
alors Frua a bien Présenté la Dauphine Sport au salon de Genèvre 1958
et au salon de Paris 1959 Renault présente ....:D :good: la Floride

récit un peut succinct mais c'est bien l'histoire :D
pour tout savoir c'est ici :
Jean Bernardet ancien journaliste de l'équipe, paru dans rétroviseur, la seule vrais et authentique histoire ) »


Je te remercie pour ces infos,et reconnais ne pas connaitre le sujet ''Floride'' Caravelle'' :?: je ne me suis jamais intéressé à cette auto : pourquoi ?: génération ?
Je suis plus au fait sur des Renault utilisés dans la famille: 4 chevaux, Dauphine, Renault 8.....

Je vais m'informer :D :D

Merçi

Bonne journée à tous
Dernière édition le 08/05/2018 à 08:41 par bedpp, édité 1 fois
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